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L’OPEP PUBLIE SON PREMIER RAPPORT POUR 2023 : Les défis du marché pétrolier

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La production pétrolière de l’Algérie a été de 1,015 million de barils/jour (mb/j) au mois de décembre, en baisse par rapport à la production de novembre (1,026 mb/j) et par rapport également à celle du mois d’octobre (1,050 mb/j).

Ces indications figurent dans le premier rapport mensuel pour 2023, établi par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Les niveaux de production de l’Algérie sont conformes aux décisions prises lors des dernières Réunions ministérielles OPEP-Non OPEP (OPEP+, regroupant 23 pays : 13 pays de l’OPEP et 10 pays non-OPEP, signataires de la Déclaration de Coopération). En décembre 2022, Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, avait commenté ces décisions, affirmant que la démarche et la stratégie de l’OPEP et de l’Alliance OPEP+, visent à assurer l’équilibre du marché international et de ses fondamentaux. C’est « l’objectif suprême » escompté, avait-il souligné. « Tous nos rapports au sein de l’OPEP et de l’OPEP+, appuient cette vision et cette stratégie. Notre objectif est d’assurer des approvisionnements sains pour que les fondamentaux du marché mondial soient aussi sains », avait-il indiqué. « Nous restons extrêmement vigilants à l’évolution des fondamentaux du marché pétrolier international », avait déclaré Mohamed Arkab. Le rapport mensuel de l’OPEP fait ressortir une production moyenne de pétrole de l’OPEP en 2022 s’élevant à 28,885 mb/j. Le niveau de production de pétrole de l’OPEP pour cette année a augmenté de 2,542 mb/j, soit 9 %, par rapport à l’année précédente. Selon le même rapport, la production moyenne de pétrole iranien en 2022 était de 2,554 mb/j, et à ce titre, la production quotidienne de pétrole iranien a augmenté cette année par rapport à l’année précédente d’environ 7 %, ce qui équivaut à 162 000 barils. L’Iran a été ainsi le cinquième plus grand producteur de l’OPEP en 2022, et l’Arabie saoudite est le plus grand producteur de l’OPEP cette année avec 10, 531 mb/j, suivi de l’Irak avec une production de 4, 448 mb/j, et les Émirats arabes unis avec
3, 065 mb/j, et le Koweït, avec une production de 2,705 mb/j, au quatrième rang de cette liste. Sur les 13 membres de l’OPEP, le niveau de production de pétrole a diminué pour 4 d’entre eux en 2022, qui sont le Congo, la Guinée équatoriale, la Libye et le Nigeria. D’autre part, l’OPEP table sur une croissance de la demande de 2,2 mb/j, « avec une croissance de 0,3 mb/j dans les pays de l’OCDE et de 1,9 mb/j dans les pays hors OCDE ». Pour l’OPEP, la prévision de croissance de demande de pétrole demeure sujette à des incertitudes, liées notamment à la marche de l’économie mondiale, aux évolutions des mesures de lutte contre le Covid-19, et aux tensions géopolitiques. « Même si le rythme de la croissance devrait se poursuivre durant l’année 2023, l’économie mondiale continue à naviguer entre de nombreux défis : l’inflation élevée, le resserrement monétaire des principales banques centrales et les niveaux élevés de dette souveraine dans plusieurs régions », ajoute l’OPEP qui table sur 2,5% de croissance économique mondiale, après 3% attendu pour 2022. Hier, les prix du pétrole ont augmenté, dans les échanges, alors que les observateurs s’attendent à ce que la demande en Chine, pour l’or noir, se redresse rapidement après l’abandon de la politique « zéro Covid ». En fin d’après-midi, mercredi, les contrats à terme sur le Brent étaient en hausse, à 87,58 dollars le baril. En marge du Forum économique mondial « Davos », le secrétaire général de l’OPEP, Haïtham Al-Ghaïs, cité par Russia Today, a déclaré qu’il était prudemment optimiste quant à l’économie chinoise, et a indiqué qu’il y avait des signes positifs avec la Chine qui a mis fin aux mesures de confinement liées à la lutte contre le Covid-19. Dans des déclarations aux médias arabes, Al-Ghaïs s’attendait à ce que la levée des restrictions de Corona en Chine stimule la demande de pétrole au cours de l’année 2023 en cours, suggérant que la demande chinoise augmenterait la demande de pétrole d’environ un demi-million de barils par jour.
M’hamed Rebah

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