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L’EX-COMMANDANT DE L’ALN A SUBI UNE OPÉRATION CHIRURGICALE À L’HOPITAL MUSTAPHA D’ALGER : «Lakhdar Bouregâa va bien», rassure sa famille

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Détenu à la prison d’El-Harrach, à l’Est d’Alger, depuis juin dernier, le Moudjahid, ex-commandant de l’Armée de libération nationale (ALN), Lakhdar Bouregâa a été évacué, mardi dernier, vers l’hôpital Mustapha Bacha, à Alger, où il a subi une opération pour une «occlusion intestinale» et «il va bien» selon sa famille.

Le juge d’instruction près le tribunal de Bir Mourad Raïs a prolongé de quatre mois supplémentaires la détention provisoire de Lakhdar Bouregâa, après l’arrivée à terme, fin octobre dernier, de la première décision de détention provisoire de quatre mois. Accusé pour «outrage à corps constitué» et «atteinte au moral de l’Armée», le maquisard Bouregâa avait été, pour rappel, présenté, le 22 octobre dernier, devant le juge d’instruction , près du tribunal de Bir-Mourad Raïs, Alger, «pour une audition de fond» comme l’avait indiqué son avocate Mme Zoubida Assoul, présente sur place avec près de 15 autres de ses collègues, pour assurer la défense du détenu, le moudjahid Lakhdar Bouregâa. Lors de son audition, l’ex-commandant de l’ALN «n’a pas voulu répondre» aux questions du juge, en lui disant qu’«il ne reconnait pas les chefs d’inculpation retenus contre lui, ne reconnait pas le système du pouvoir» a fait savoir l’avocate Assoul, dans ses déclarations à la presse, ajoutant que «Bouregâa a refusé de signer le PV de l’audition». L’avocate a expliqué que la détention provisoire de Bouregâa« expire le 30 octobre, la durée légale de la détention provisoire est de 4 mois renouvelable une seule fois», a-t-elle précisé, ce qui fut, par le renouvellement de sa détention provisoire. Une des figures phares des détenus du mouvement populaire pacifique du 22 février, pour le changement du système politique en place, depuis son arrestation et sa détention, fin juin dernier, les vendredis et les mardis de la mobilisation citoyenne pacifique, sa libération ainsi que des celle autres détenus du mouvement ont été à chaque fois au centre des slogans des marches des vendredis et mardis, à Alger comme dans les autres wilayas du pays. Et c’est à partir de sa cellule d’El-Harrach, que l’ex-commandant de l’ALN a, dans une lettre, rendu publique, à travers ses avocats, réaffirmé son adhésion au mouvement populaire e faveur de l’édification d’un État de droit. Ne reniant rien de son engagement en faveur du mouvement populaire, l’ex-commandant de l’ALN avait écrit «J’ai accompagné les frères et sœurs parmi le peuple algérien dans leur hirak et soutenu leurs revendications légitimes, de même que j’ai toujours appelé, poursuit-il « à préserver le caractère pacifique» du mouvement populaire citoyen pour le changement, tout en révélant qu’il avait «aussi refusé les sollicitations de responsables politiques au plus haut sommet du pouvoir uniquement parce que le peuple les rejette en tant que personnes» avait-il précisé. Lors de la grande mobilisation populaire de vendredi dernier, coïncidant avec la célébration du 65ème anniversaire de la Révolution du peuple contre la colonisation française, le 1er novembre 1954, son portrait a été brandi, par les manifestants à travers le pays, notamment à Alger, exigeant sa libération ainsi que celle des autres détenus du mouvement populaire du 22 février.
Karima Bennour

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