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Le FFS veut prendre ses distances avec le PAD

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Le rapprochement du FFS du Pacte de l’alternative démocratique (PAD) et qui est à bien des égards à l’origine de dissensions internes qui ont agité le parti ces derniers mois, est une option désormais en ballottage défavorable. En effet, la nouvelle Instance présidentielle(IP), élue vendredi, semble vouloir abandonner le compagnonnage avec les partis , associations et personnalités qui composent cet aréopage né de la matrice du Hirak , pour remettre sur le tapis son vieux projet de « reconstruction du consensus national » mis en mode « pause » faute d’écho. « L’instance présidentielle remettra au centre de notre action les résolutions du 5e congrès qui s’imposent à tous jusqu’au 6e congrès, notamment la reconstruction du consensus national », lit-on dans un communiqué de la nouvelle instance présidentielle. L’ancienne direction du FFS incarnée notamment par Ali Laskri, le plus médiatique de ses membres, en intégrant le PAD s’est vue souvent accuser par ses adversaires de « rompre avec les fondamentaux du FFS », d’« avoir dilué son message » dans un conglomérat politique conjoncturel.

Boukadoum attendu en Tunisie
Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum effectue ce lundi une visite de travail en République tunisienne, consacrée à l’examen des voies et moyens à même de développer les relations bilatérales dans divers domaines, indique un communiqué du ministère. La visite du chef de la diplomatie algérienne en Tunisie sera « l’occasion de poursuivre les discussions avec la partie tunisienne sur les voies et moyens à même de développer les relations bilatérales dans divers domaines, notamment la préparation de la visite d’État du Président de la République prévue en Tunisie », précise le communiqué. Les entretiens avec les responsables tunisiens porteront également sur les « derniers développements de la situation dans la région », conclut le communiqué.

Ouyahia hospitalisé
L’ex premier ministre Ahmed Ouyahia a été hospitalisé le 12 juillet au niveau de l’hôpital Mustapha pacha à Alger. C’est son avocat Amin Ben Karouda qui l’a annoncé lors de l’ouverture de l’audience du procès tout en adressant une requête au juge : « je demande la prise des mesures nécessaires pour pouvoir rendre visite à mon client Ahmed Ouyahia actuellement hospitalisé ». En effet, l’ex-premier ministre du gouvernement Bouteflika n’a pas comparu aujourd’hui à l’audience de l’homme d’affaires algérien Mahieddine Tahkout tout comme Abdelmalek Sellal qui est resté absent durant la précédente audience de l’homme d’affaires algérien pour raisonS de santé. Récemment lors de l’ouverture du procès Tahkout, l’ex premier ministre avait révélé qu’il était atteint d’un cancer et qu’il procédait à des soins intensifs à l’hôpital Mustapha. Pour rappel, l’ancien premier ministre est en prison depuis près de 13 mois. Il a été condamné à 12 ans de prison ferme, dans les affaires Sovac et Haddad.

Secousse tellurique à Alger
Une secousse tellurique de magnitude 3,2 sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistrée lundi à 08h22 dans la wilaya d’Alger, indique le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG). L’épicentre de la secousse a été localisé à 15 km au nord-ouest d’Aïn Benian dans la même wilaya, précise la même source.

Fahd Halfaia va de plus en plus mal
Fahd Halfaia, actuellement en détention provisoire, a été transféré jeudi soir au service des urgences du CHU Mustapha-Pacha (Alger). Son avocate, Me Farhi a demandé la « libération provisoire de Halfaia, dont l’état de santé s’est gravement détérioré ». Halfaia dont l’affaire est toujours en instruction en justice en attendant l’audition d’autres témoins ou accusés, est impliqué avec l’agent de joueurs Nassim Saadaoui dans une affaire d’enregistrement sonore sur l’arrangement des résultats des matches de championnat de Ligue 1 de football.

Quand la pandémie se complique
L’immunité basée sur les anticorps, acquise après avoir guéri de la Covid-19, disparaîtrait la plupart du temps en quelques mois, selon une nouvelle étude, ce qui risque de compliquer la mise au point d’un vaccin efficace à long terme. « Ce travail confirme que les réponses en anticorps protecteurs chez les personnes infectées par le SARS-CoV-2 (…) semblent décliner rapidement »,
souligne lundi le Dr Stephen Griffin, professeur agrégé à l’école de médecine de l’université de Leeds (Royaume-Uni). « Les vaccins en cours de développement devront soit générer une protection plus forte et plus durable par rapport aux infections naturelles, soit être administrés régulièrement », ajoute ce médecin qui n’a pas participé à l’étude. « Si l’infection vous donne des niveaux d’anticorps qui diminuent en deux à trois mois, le vaccin fera potentiellement la même chose », et « une seule injection ne sera peut-être pas suffisante », indique la Dr Katie Doores, principale auteure de l’étude, dans le Guardian. D’après les analyses sanguines, même les individus présentant de légers symptômes ont eu une réponse immunitaire au virus, mais généralement moindre que dans les formes plus sévères. Seuls 16,7% des sujets avaient encore de forts niveaux d’anticorps neutralisant 65 jours après le début des symptômes. L’étude tend aussi à battre en brèche la politique basée sur l’immunité collective, supposée protéger tout le monde, une fois qu’un pourcentage élevé de la population a acquis une immunité, après avoir été infecté. Les spécialistes font toutefois remarquer que l’immunité ne repose pas que sur les anticorps, l’organisme produisant également des cellules immunitaires (B et T) qui jouent un rôle dans la défense. « Même si vous vous retrouvez sans anticorps circulants détectables, cela ne signifie pas nécessairement que vous n’avez pas d’immunité protectrice parce que vous avez probablement des cellules mémoire immunitaires qui peuvent rapidement entrer en action pour démarrer une nouvelle réponse immunitaire si vous rencontrez à nouveau le virus. Il est donc possible que vous contractiez une infection plus bénigne », avance la professeure d’immunologie virale Mala Maini, consultante à l’University College de Londres.

Mis aux poings

« Les médias publics doivent se réorganiser de manière profonde », Ammar Belhimer, ministre de la Communication, au journal « La Sentinelle »

L’urgence est signalée, et pas que pour les posters pourvus à l’étranger.

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