Le Maroc s’enfonce dans une logique criminelle et ses agressions, avec des armes de guerre sophistiquées, contre des civils innocents et désarmés, des trois pays de la région du Maghreb, constituent une violation du droit des lois internationales. Rabat est prise de folie criminelle depuis son rapprochement avec Tel Aviv.
Les deux entités, coupables de crimes de guerre, ont développé un axe du diable qui risque d’entrainer, vers l’inconnu, la région du Maghreb et du nord de l’Afrique. Dans un communiqué, rendu public mardi, le ministère des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger a condamné « énergiquement les assassinats ciblés commis au moyen d’armes de guerre sophistiquées » par le Maroc, en dehors de ses frontières contre des civils de trois pays de la région. « Ces pratiques belliqueuses s’apparentent à des actes répétitifs de terrorisme d’État et prennent les caractéristiques d’exécutions extrajudiciaires passibles de poursuites devant les organes compétents du système des Nations unies. Cet acharnement contre des civils à travers des homicides intentionnels et prémédités constitue une violation systémique grave du droit humanitaire international qui doit être vigoureusement dénoncée et résolument dissuadée », ajoute le ministère. Le 1er novembre 2021, des citoyens algériens sont morts des suites d’une frappe de drone marocain dans une zone internationale. Ces signes belliqueux se sont multipliés depuis que Rabat file une lune de miel avec l’entité sioniste. Ce sont les pratiques de l’armée israélienne que le Maroc veut installer dans la région. Tsahal qui se permet des frappes à l’aide de drones dans la bande de Ghaza ou de la Cisjordanie, qui, au mépris de la loi internationale, se permet des incursions en Syrie ou encore dans le sud du Liban, est devenu le modèle à suivre pour le commandement des FAR. Le communiqué du ministère des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, relève que « cette fuite en avant de la puissance occupante marocaine constitue un défi persistant à la légalité internationale et expose la région à des développements particulièrement dangereux. L’aventurisme que portent les visées expansionnistes du Royaume du Maroc doit interpeller le Conseil de sécurité des Nations unies ainsi que l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, dont la mission et les efforts d’apaisement se trouvent sérieusement hypothéqués par ces atteintes graves et répétées à la sécurité dans les territoires sahraouis occupés et leur voisinage immédiat avec des risques sérieux de dérives régionales potentiellement périlleuses », souligne le document. Les actes de l’armée marocaine versent carrément dans le registre des crimes de guerre car ils constituent des homicides volontaires avec préméditation. Cette forfanterie de Rabat s’est exacerbée depuis le rapprochement avec Israël. Les contrats d’achat d’armes et les accords pour développer des systèmes de défense anti aérienne ou encore des logiciels espions, ont donné des idées au commandement des FAR qui, se croyant tout permis, n’hésite plus à s’attaquer à des civils sans défense dans des zones qui ne sont pas sous sa souveraineté. Le Maroc de M6 et du Makhzen a ouvert une porte qui a permis à l’entité sioniste d’exporter son bellicisme vers l’Afrique du nord. L’entité sioniste, qui a foulé aux pieds la légalité internationale pour commettre les crimes les plus abjects, s’implique dans les crimes des FAR dans la région. Cela est porteur de graves dangers pour les peuples de la région et c’est ce qu’a rappelé le communiqué du ministère des affaires étrangères qui insiste sur les périls que fait courir l’aventurisme marocain, soutenu par Israël, à toute la région d‘Afrique du nord.
Slimane B.
