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La pièce «Azouzen» se distingue à Mila

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La pièce théâtrale « Azouzen » (La berceuse) de l’association Taltate de Tizi Ouzou, une mise en scène du jeune dramaturge Akbaoui Chikh, a décroché le M’lou d’or à la clôture de la 5ème édition des journées nationales du théâtre expérimental qui ont eu lieu, du 25 au 29 de ce mois courant, à la maison de la culture de Mila. C’est en apothéose que cette manifestation culturelle a baissé le rideau, ce lundi, à la maison de la culture, en présence du wali de Mila, Abderrahmane Kadid et le P/APW, le docteur Badis Lebcir, ne serait-ce que pour valoriser l’acte culturel, crucial précurseur du développement social. Le trophée « M’lou d’argent est revenu au spectacle intitulé  » La moitié perdue » de la troupe  » El fenanine El Ahrar » de Azzaba ( Skikda) et le troisième prix « M’lou de bronze est ravi par la pièce « Huitième jour de la semaine  » de l’association du théâtre libre Milev86 , ainsi que le prix de la meilleure interprétation masculine revenu au comédien Mohamed Houès de la même troupe. L’actrice Warda Talbi de l’association Talatate s’est distinguée par le prix de la meilleure interprétation féminine. Comparée à l’édition précédente, celle de cette année a attiré la grande foule, parquant ainsi l’intérêt grandissant pour le théâtre. En plus, les prestations de cette année ont été jugées, même par le jury, d’un niveau en continuelle progression par rapport à celles des éditions précédentes. Durant les cinq jours de cette manifestation du 4ème art, sept troupes, représentant 7 wilayas, se sont produites devant le public. La troupe locale a ouvert le bal par sa production  » Huitième jour de la semaine », texte de l’écrivain irakien Ali Abdenabi El Zidi, mise en scène de Zerouk Nekaâ et scénographie assurée par Reda Boulebacir. Les péripéties de cette œuvre ou se mêlent l’absurde et le symbolisme, se déroulent dans un cimetière à travers un conflit philosophique entre les trois personnages incarnés par Abderrahmane Bendjazia (L’enfouisseur), Amine Dahmani (Aide fossoyeur) et Mohamed Houès (Le mort-vivant à enterrer). Ce spectacle a été suivi de plusieurs présentations, à savoir  » La dernière poupée » de l’association de plein air de Boumerdès,  » El Harb Wa El Hob » de l’association de wilaya des activités culturelles de Médéa,  » La fin » de l’association El Djilali Bebabdelhalim de Mostaganem et  » La maison de vieillesse » de Ouargla. Deux communications ont été dispensées par des professeurs en arts dramatiques autour des thématiques :  » L’histoire du théâtre algérien » et  » L’importance de la diction dans le théâtre ». Des ateliers de formation ont été organisés au profit des jeunes comédiens en actorat, diction et scénographie.
A. Ferkhi

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