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LA 3e RÉUNION DU GST-MALI AURA LIEU JUIN PROCHAIN À BAMAKO : Des « avancées  notables » dans le processus de transition

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La deuxième réunion du Groupe de soutien à la transition au Mali (GST-Mali), a clôturé ses travaux, lundi, à Lomé, en mettant en avant les avancées enregistrées, depuis sa première séance tenue novembre dernier et annonçant l’organisation de la troisième réunion du GST-Mali, juin prochain, dans la capitale malienne, Bamako.

Dans la note de conclusion de la seconde rencontre du GST Mali, les participants ont mis en avant leur « satisfaction » sur les avancées notables qu’a enregistrées le Groupe de Soutien au Mali, depuis notamment sa première rencontre, tenue novembre dernier. Des avancées louables, concernant principalement, la mise en place des organes de transition, au regard de la mission et la tâche qui est sienne, dont son rôle dans l’adoption des réformes attendus, devant répondre aux attentes des maliens et du pays, et dont le fonctionnement de l’ensemble des organes de la transition « est un gage non négligeable de la réussite du processus en cours », précise le document. Pour le président togolais, dans son discours d’ouverture des travaux de la réunion du GST-Mali a déclaré que « pour sauver les acquis importants, obtenus, et garantir la poursuite du processus de réconciliation engagé, à la faveur de l’accord d’Alger de 2015, nous n’avons d’autre choix que de réussir, ou d’aider les Maliens à réussir cette transition », a-t-il assuré. Prenant part à la rencontre de Lomé, le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum, a, dans son allocution, « informé les participants des progrès enregistrés par les parties maliennes » sans manquer de « rappeler le soutien multiforme » de l’Algérie «  pour permettre le retour de la stabilité dans ce pays frontalier » a indiqué le communiqué du ministère des Affaires étrangères. Les participants, selon la même source «  ont unanimement salué le rôle de l’Algérie en sa double capacité de chef de file de la médiation internationale et de Président du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) » indique le ministère des AE. Le chef de la diplomatie malienne et de la Coopération internationale, Zeïni Moulaye, a assuré ses partenaires de la poursuite des « avancées extraordinaires » au Mali, affirmant que l’élection présidentielle «aura lieu en principe au mois de mars 2022 ». Co-présidé par l’Union africaine (UA), les Nations unies (ONU) et la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la rencontre du GST-Mali de Lomé n’a pas manqué de lancer un appel à l’ensemble de la communauté internationale pour apporter au Mali l’appui technique et financier « nécessaire à la mise en œuvre de la feuille de route de la transition et du Plan d’action gouvernemental ». Le décaissement « immédiat » de plus de 57 millions de dollars par le Fonds monétaire international (FMI) en appui aux réformes économiques prévues par le gouvernement malien a été salué, par les participants à la rencontre de Lomé , outre l’engagement renouvelé, par le GST-Mali, dans le cadre de son mandat, de son soutien au gouvernement de transition et le peuple malien, en particulier en vue de l’organisation d’élections à l’issue de la période de transition. Le chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé, a exprimé, dans son discours d’ouverture de la réunion de Lomé, lundi, de voir celle-ci «permettre de franchir un cap décisif dans le processus de retour à la normalité au Mali», affirmant que «  la réussite de la période de transition au Mali, n’est plus une option, mais un impératif ». Il est à rappeler que le gouvernement de transition au Mali a été mis en place, pour une durée de 18 mois après le changement non constitutionnel du 18 août 2020 ayant conduit au départ de l’ex-président malien Ibrahim Boubakar Keïta et a pour mission de maintenir la paix et la stabilité du pays par la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation, issu du processus d’Alger et d’organiser des élections générales en 2022. La deuxième réunion du groupe de soutien à la transition au Mali s’est penchée sur l’évaluation des six premiers mois d’activité du gouvernement de transition malien et que sa prochaine réunion, de juin à Bamako devra se pencher sur l’évaluation de ce qui a été accompli et devra l’être.
Karima B.

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