Le mois de Juillet et les sept premiers mois de 2015 ont été les plus chauds jamais enregistrés à la surface du globe depuis le début des relevés de températures en 1880, a annoncé jeudi l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). Non seulement juillet a battu un record de chaleur sur la Terre pour ce mois depuis plus d’un siècle mais « la température y a également été au plus haut de tous les mois pour la période 1880-2015 », a souligné la NOAA dans un communiqué. La température moyenne combinée à la surface des terres et des océans en juillet 2015 s’est située 0,81°C au-dessus de la moyenne du 20e siècle (15,8°C), surpassant de 0,08 degré le précédent record établi en juillet 1998. Juillet qui est normalement le mois le plus chaud de l’année globalement a été cette année avec une température globale de 16,61°C le plus chaud de tous les 1.627 mois depuis janvier 1880. La température en juillet augmente actuellement de 0,65 degré C en moyenne par siècle, précise la NOAA.
L’Iran va rouvrir prochainement son ambassade à Londres
L’Iran va ouvrir son ambassade à Londres « au même moment » que la réouverture de l’ambassade britannique à Téhéran, prévue prochainement, a déclaré jeudi un responsable du ministère iranien des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie britannique Philip Hammond est attendu dimanche dans la capitale iranienne pour la réouverture de l’ambassade britannique, avait indiqué plus tôt cette même source. Lors d’un entretien téléphonique avec le président iranien Hassan Rohani le 16 juillet, le Premier ministre britannique David Cameron avait « exprimé son intérêt » à rouvrir l’ambassade britannique en Iran. Cette réouverture intervient un peu plus d’un mois après la conclusion le 14 juillet d’un accord nucléaire entre l’Iran et les puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) après près de deux années de discussions intenses.
Le chef de WSRW dévoile les sociétés impliquées avec Rabat dans le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental
Le Président de l’Observatoire pour la protection des ressources naturelles du Sahara occidental (WSRW), M. Erik Hagen, a présenté un exposé détaillé sur les sociétés étrangères impliquées dans le pillage des ressources naturelles sahraouies, affirmant qu’ « il y a plus de 11 sociétés importatrices de phosphate, 50 transportent la même mine et 4 sociétés impliquées dans le transport de la pêche, ainsi que d’autres sociétés impliquées dans l’exploration pétrolière », en citant l’entreprise française Total et l’anglo-irlandaise San Leon. Animée jeudi dernier, une conférence consacrée aux efforts déployés par son organisation contre les sociétés étrangères qui sont complices avec l’occupant marocain dans le pillage illégal des ressources naturelles du Sahara occidental sous colonisation marocaine. M. Hagena a déclaré que l’ONG WSRW « ne ménagera aucun effort pour sensibiliser la communauté internationale » sur le pillage des ressources naturelles du peuple sahraoui par les autorités coloniales marocaines, en violation du droit International. Appelant, lors de sa conférence qu’il a animée, au siège de l’archive du ministère de l’information sahraoui, dans les camps des réfugiés sahraouis, les médias à briser le blocus politico-médiatique imposé par l’occupant marocain, dans les territoires sahraouis, encore sous occupation du royaume chérifien.
Syrie : un monastère du 5e siècle détruit par Daech
Un monastère du 5e siècle a été detruit par l’organisation autoproclamée « Etat islamique » (EI/Daech) dans le centre de la Syrie, a rapporté, hier, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). « L’EI a détruit hier (jeudi) le monastère de Saint Elian à al-Qaryataïne », localité de la province de Homs capturée par Daech le 5 août, a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire. « Au moyen de bulldozers, ils ont détruit le monastère sous prétexte que les gens y adoraient un (autre) dieu que Dieu », a-t-il ajouté. Le monastère était un lieu de pèlerinage et de dialogue entre les religions à al-Qaryataïne, elle même symbole de coexistence entre communautés chrétienne et musulmane.
