Accueil ACTUALITÉ INTÉGRATION DANS L’INDUSTRIE AUTOMOBILE NATIONALE : Un taux de 40% est-il réalisable...

INTÉGRATION DANS L’INDUSTRIE AUTOMOBILE NATIONALE : Un taux de 40% est-il réalisable dans le court terme ?

0

Animant un point de presse, en marge de la 13e édition du Salon Equip-Auto Algérie 2019, la représentante de la division sous-traitance au ministère de l’Industrie et des Mines, Djouher Haddi a affirmé que le taux d’intégration national actuel des pièces de rechange automobiles est compris entre 25% et 30% alors qu’il est prévu d’atteindre prochainement 40%. La responsable a fait savoir, également que de nombreuses entreprises d’assemblage automobile en Algérie sont engagées dans la voie de la sous-traitance : «Alors que d’autres sont en phase d’identifier les opportunités de collaboration avec des sous-traitants locaux de la pièce de rechange et accessoires pour l’automobile », a-t-elle indiqué. Par ailleurs, Haddi insistera sur l’importance de la certification internationale des producteurs de pièces automobiles auprès des grands constructeurs afin de développer une industrie automobile à forte intégration nationale. également, elle a considéré que cette procédure est une opportunité pour les sous-traitants nationaux pour pouvoir exporter leur production à travers les plateformes des constructeurs automobiles mondiaux. Ajoutant à cela, l’interlocutrice a signalé que la certification pour les pièces de première monte constitue un visa pour rejoindre la plateforme de distribution à l’international des entreprises d’assemblage de véhicules. Pour sa part, le directeur général d’un cabinet de conseils en industrie automobile, Rachid Merah a insisté sur l’importance de l’intérêt de la certification des soustraitants nationaux pour créer une industrie automobile solide au niveau national, admettant, d’autre part, que le processus de certification est complexe : «il nécessite des moyens humains et matériels spécifiques et assez développés ainsi que des moyens de contrôle », a-t-il souligné. Et d’ajouter : « En Algérie, nous avons les compétences, mais c’est une nouvelle industrie qui est en train de se constituer progressivement. » Évoquant la fabrication de la pièce de rechange et à titre de comparaison, le consultant a indiqué qu’en Tunisie il existe près de 3 000 producteurs de pièces de rechange, dont la totalité est certifiée au niveau international : « En Algérie, il y a une seule entreprise certifiée auprès d’un constructeur allemand depuis peu de temps, une autre est en processus de certification pour produire des plaquettes de frein en première monte chez deux constructeurs d’ici 6 à 7 mois », a-t-il conclu.

Mehdi Isikioune

Article précédentIL N’A PLUS JOUÉ EN ÉQUIPE NATIONALE DEPUIS 18 MOIS : Ghoulam sera l’attraction du prochain stage
Article suivantRENONCEMENT AU 5E MANDAT, REPORT DES ÉLECTIONS ET CONVOCATION D’UNE CONFÉRENCE NATIONALE : Les partis de l’Allégeance applaudissent