Accueil ACTUALITÉ Industrie spécifique aux énergies nouvelles : Les PME appelées à l’implication

Industrie spécifique aux énergies nouvelles : Les PME appelées à l’implication

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L’instabilité des prix du baril de pétrole, sa dépendance vis-à-vis des conjonctures internationales et le risque d’amenuisement des ressources énergétiques conventionnelles, imposent l’urgence d’une nouvelle dynamique d’innovation à l’effet d’intégrer dans le tissu industriel les nouvelles possibilités d’énergies alternatives. Une nécessité indéniable au risque pour notre pays de se retrouver, à brèves échéances, en bas de l’échelle compte tenu de la tendance mondiale qui commence à franchir de grands pas dans ce domaine.
L’Algérie dispose de tous les atouts qui lui permettent d’assoir les bases d’une vraie industrie spécifique au secteur des énergies renouvelables. Grâce à l’étendue de son littoral, l’abondance des forêts et le soleil quasi permanent dans 84 % du territoire national, sa grande superficie agricole et forestière, son grand potentiel de bois énergie, de biomasse, de biocarburant et de biogaz et de ces ressources géothermiques considérables, le développement des filières des énergies renouvelables ne dépend désormais que d’une politique qu’il choit aux pouvoirs publics de mettre place.
Ladite politique qui se doit, aussi, d’être novatrice devra impliquer dans un système d’équation ; ressources, compétences et créativité pour aller vers une transition énergétique pérenne et rentable du point de vue économique et climatique. Les grands groupes nationaux doivent être impliqué, avec force dans ce secteur afin de booster la filière des énergies renouvelables ainsi que l’encouragement des PME algériennes à investir dans ce domaine qui devient une nécessité absolue. Les grandes entreprises qui opèrent dans le secteur de l’énergie se doivent de mobiliser une partie de dividendes qu’ils réalisent et de leur ingénierie au financement des projets intégrants les ressources énergétiques localement disponibles, à l’instar des projets de géothermie, petite hydraulique, valorisation des déchets industriels, chaufferies collectives bois ou solaire, agricoles et de la biomasse.
Certes, il y a prise de conscience des agents économiques algériens; d’ailleurs, le Forum des chefs d’entreprise (FCE) en collaboration avec Dii Desert Energy a organisé une rencontre au cours de laquelle des experts de Chine, d’Allemagne et des Emirats arabes Unis ont débattu des expériences respectives des pays disposant du même  profil que celui de l’Algérie en ce qui a trait au secteur des énergies renouvelables. Placée sous le thème « la gestion des grands projets dans le domaine de l’énergie solaire », cette rencontre a permis aux intervenants de passer en revue les actions à mettre en place en vue de susciter l’engagement des PME dans ce domaine. L’accent a, par ailleurs, été mis sur la nécessité de la mise en place d’une politique d’incitations fiscales aux économies d’énergie.
Les experts ont été unanimes pour affirmer qu’aujourd’hui, plus que jamais, les universités et les instituts spécialisés, ainsi que les centres de formation, ont un rôle crucial en termes de fourniture des compétences indispensables.
Zacharie S Loutari

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