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Fêtes religieuses, vacances et rentrée scolaire : Le budget des ménages soumis à rudes épreuves

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Ramadhan, Aïd El Fitr, vacances, fêtes de mariage, examens de fin d’année, Aïd El Adha, rentrée scolaire, les dépenses n’en finissent pas en cet été 2018 et donnent du fil à retordre aux citoyens qui doivent jongler pour s’en sortir.

Les événements se succèdent et les petites bourses, dont le pouvoir d’achat ne cesse de s’éroder, ne savent plus vers quel Saint se vouer. En effet, tous les ingrédients pour saigner davantage le porte-monnaie sont réunis en cet été 2018.
Les petites bourses s’accordent à dire qu’habituellement, ils terminent leur mois sur le fil du rasoir et que « ces fêtes » viennent encore peser lourd sur leur budget. Ainsi, après la hausse des prix ressentie ces derniers jours sur le marché des fruits et légumes, l’Algérien s’apprête à accueillir deux gros «rendez-vous budgétivores». Il s’agit de la fête du sacrifice, qui sera célébrée le 21 ou le 22 août, suivie, peu de temps après, par la rentrée scolaire, prévue le 5 du mois de septembre. Tandis que certains ménages ont dû renoncer à partir en vacances, en vue d’épargner un peu d’argent, les petits calculs de l’avare se verront vite rattrapés par la fête de l’Aïd El-Adha et la rentrée scolaire. Il est, réellement, de plus en plus difficile de dire non aux besoins et aux demandes des enfants.
Mouton, vêtements, cartables, livres scolaires, fournitures de l’élève…. la liste des dépenses est longue. Sans oublier, l’inflation galopante. Autrement, les économies des ménages vont se fendre comme neige ay soleil durant le ce mois d’août. Et le mois de septembre ne promet pas d’être meilleur. Certains parents commencent, d’ores et déjà, à faire quelques achats pour la rentrée, surtout en cette période de soldes, en vue d’économiser quelques dinars, mais difficile en ces temps de crise de trouver des produits à portée de prix. La baisse de la valeur de la monnaie nationale a influé sur les prix de presque tous les produits, notamment, ceux fabriqués localement.
Pour le mouton, son prix tutoie les cimes. En effet, il n’y a même pas lieu d’en comparer les prix. Ils sont jugés excessifs par le commun des citoyens. Certes, ils varient selon la taille de la bête, mais des moutons à moins de 40 000 DA sur les marchés sont quasiment introuvable. Pour ce qui est des prix des fournitures scolaires, une simple virée dans la capitale nous fait constater « la saignée ». En ce sens, un cartable peut coûter 2.000 DA voir 10.000 DA, les prix des blouses oscillent entre 700 et 2.500 DA, tandis que ceux des vêtements varient, bien entendu, selon la qualité. Côté vendeurs, décidément, force est de constater que les commerçants se frottent d’ores et déjà les mains.
Et comme pour rajouter une couche, la mercuriale s’est «mise» de la partie pour saigner davantage les ménages. En effet, les marchés des fruits et légumes s’enflamment et repoussent toute tentative de glisser la main dans la poche. La mercuriale en folie touche même des aliments pourtant dits de saison, à l’instar de la pomme de terre dont le prix a atteint les 75DA/kg. Idem pour les légumes de saison, dont le poivron est cédé à 100DA/kg et les haricots verts à 170DA/kg. En gros, outre la «traditionnelle» flambée vertigineuse des prix qui s’observe à longueur d’année, chaque occasion festive met le feu dans les marchés, obligeant ainsi, les citoyens à consentir davantage de «sacrifices».
Lamia Boufassa

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