Accueil ACTUALITÉ ENVIRONNEMENT : L’Algérie plaide sa cause à la réunion de Stockholm

ENVIRONNEMENT : L’Algérie plaide sa cause à la réunion de Stockholm

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Les participants à la Réunion internationale sur l’environnement qui se tient dans la capitale suédoise, Stockholm, ont consacré la deuxième journée de leur rencontre, à la pandémie de Coronavirus qui constitue encore un grand défi aux nations.

Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, représentant le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a pris part au « dialogue de leadership sur le thème de la réalisation d’une reprise durable et inclusive pour tous, de la pandémie de Coronavirus ». Au regard du lien entre la propagation du Coronavirus et la détérioration de l’environnement, selon les rapports internationaux, y compris onusiens, se dégage l’importance d’envisager de corriger le déséquilibre de l’écosystème qui laissera inévitablement des effets profonds sur l’économie mondiale, dont la réalisation des objectifs sociaux et de développement mondiaux. La première journée de « Stockholm+50 », à laquelle a participé le Premier ministre, était riche en discussions approfondies sur l’état de l’environnement et le bilan des efforts mondiaux en matière de traitement des crises du climat et de l’environnement durant les cinq décennies de travail depuis la première Réunion sur l’environnement dans la capitale suédoise. Lors de la journée de jeudi, les participants ont lancé une alerte sur la nécessité de prendre d’urgence des mesures audacieuses et d’unir les efforts car le monde entier vit sur une même planète et fait face au même défi. Les participants ont appelé à l’élaboration d’une série de mesures environnementales, réunissant les résultats de la 26e Conférence des Parties aux Nations unies, la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP26), la 5.2 Assemblée des Nations unies pour l’environnement, « Stockholm+50 » et la conférence sur les océans qui se tiendra fin juin, avant la 27e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP27), qui se tiendra en Egypte en novembre prochain. Les délégations participant à la réunion ont insisté sur la nécessité d’investir dans les énergies renouvelables, ce qui pourrait booster les efforts de protection de l’environnement et du climat. Des participants ont appelé à la nécessité de prendre en compte la situation des pays pauvres qui ont été fortement touchés par les chocs climatiques provoqués par les pays développés et la nécessité de les aider à y faire face
La participation de l’Algérie à la Réunion de Stockholm +50 est l’occasion pour présenter ses démarches, les efforts consentis, et ses stratégies nationales face aux changements climatiques et leurs répercussions négatives. Pour l’Algérie, le traitement des questions climatiques doit reposer sur la responsabilité historique des pays développés, principaux générateurs de gaz à effet de serre durant ces dernières décennies, ainsi que la prise en compte des différences entre ces pays et ceux en voie de développement. À ce titre, l’adoption par l’Algérie de l’ensemble des accords internationaux visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, se veut une autre preuve de l’engagement du pays en la matière. Cet évènement international organisé par l’ONU vise, selon un communiqué des services du Premier ministre, à «encourager l’adoption de plans de relance écologiques à la suite de la Covid-19 et à servir de tremplin pour accélérer la mise en œuvre de la -Décennie d’action- des Nations unies en vue de réaliser les objectifs de développement durable, y compris le programme de développement durable à l’horizon 2030, l’Accord de Paris sur les changements climatiques et le cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 ».
Sarah O.

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