Malgrè les engagements et les efforts consentis par les autorités locales de la ville de Chelghoum-Laïd, la problématique de la mauvaise gestion des déchets ménagers demeure quasiment entière , faute de structures environnementales nécessaires, et ne cesse d’avoir des répercussions néfastes sur le cadre de vie des citoyens censés s’impliquer dans la sauvegarde de l’environnement. La coquette Châteaudun du Rhumel d’antan, réputée pour son charme irrésistible et accrochant, croule actuellement sous les ordures ménagères et les déchets des marchés parsemés çà et là à travers les rues et quartiers populeux de la ville. Ce constat fiasco touchant à l’équation environnementale est perceptible dès qu’on foule le territoire de cette ville en extension fulgurante et activité commerciale éclatante. Des odeurs nauséabondes proviennent d’immondices parsemées ça et là jonchant les trottoirs et les artères principales. Des déchets des bennes à ordures dispersés par les chiens errants à cause des perturbations dans le collecte d’ordures ménagères assurée par le personnel de la commune. Qui est le premier responsable de cette insalubrité qui gangrène cette ville ? Avant tout, il faut tenir compte de l’importance de la chaîne environnementale qui ne sera parfaitement bouclée que si les éboueurs sont efficacement pris en charge par les pouvoirs publics via leur dotation en moyens nécessaires et des conditions de travail plus réconfortantes. Les élus locaux étant censés veiller à l’hygiène et la sérénité des citoyens, sont les premiers mis à l’index par la population. Cependant, l’incivisme des uns et l’insouciance des autres a aggravé la situation qui va de mal en pis. Cette épineuse problématique demeure entière, malgré tous les efforts conjugués de la société civile, des services de l’environnement et des municipalités. Des associations d’écologistes essayent avec leurs propres moyens, souvent dérisoires, de sensibiliser la population à ce fléau.Selon un élu municipal , un montant de 3 milliards de centimes sera réservé pour engager des établissements privés chargés du balayage et de la collecte des déchets ménagers ainsi que l’octroi de deux autres bennes tasseuses en plus des quatre dont dispose la commune afin de pouvoir maîtriser la situation. Le même responsable interpelle les services compétents, notamment la direction de l’environnement et le comité des marchés publics, à l’effet de matérialiser le projet de réalisation d’une décharge contrôlée à Chelghoum-Laïd , une aubaine tant attendue depuis 2004 dans le cadre du plan sectoriel du développement. A signaler que pas moins de 400 millions de centimes sont alloués pour la réalisation de quatre centres d’enfouissement technique dans les localités de Telaghma , Chelghoum-Laïd , Grarem-Gouga et Ferdjioua , selon la première responsable de l’environnement de Mila.
A.Ferkhi
