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EN ATTENDANT LEUR RÉOUVERTURE : Des salles des fêtes activent au noir à Oran

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La fermeture prolongée des salles de fêtes commence à irriter les gérants de ces espaces commerciaux. Ces derniers, qui ont organisé plusieurs sit-in devant le siège de la wilaya d’Oran, affirment queleur activité a été fortement impactée par les mesures de confinement anti-Covid-19, qui tardent à être levées.

«Même l’espace aérien et les frontières ont été rouverts mais pas les salles des fêtes, qu’est ce qui empêche de nous autoriser à reprendre notre travail », indique le gérant d‘une salle. Pour lui, les salles sont aujourd’hui dans une situation financière précaire. « Nous avons des employés et des familles à nourrir. Nous avons des charges liées à notre activité que nous payons. Ça ne peut pas durer», affirme notre interlocuteur qui ne manquera pas de souligner que certains gérants de salles ont décidé de travailler clandestinement, « car ça ne peut pas durer, ça devient intenable », précise-t-il. Cette reprise clandestine de l’activité est motivée, selon des gérants de salles, par la situation de faillite qu’ils vivent. « Avec la saison estivale c’est la période des mariages qui commence. Si on rate cette période, c’est pratiquement la fermeture définitive qui nous menace. On a permis aux établissements hôteliers, aux cafés et aux restaurants de rouvrir, et on nous maintient fermés, ce n’est pas logique », soulignent nos interlocuteurs qui se disent prêts à  travailler au noir pour ne pas disparaître. Et c’est cette détermination qu’ils affichent qui a permis à certains gérants de braver l’interdiction et de travailler clandestinement sans une autorisation des autorités sanitaires ou administratives. Il y a quelques jours, les représentants des 65 salles des fêtes à Oran, ont adressé une requête aux responsables de la wilaya pour leur demander de sensibiliser le Premier ministre sur
la situation dramatique qu’ils vivent. Et en attendant la réouverture de ces espaces, des mariages sont organisés clandestinement sur des terrasses d’immeubles ou des villas louées à des prix prohibitifs. Certains téméraires osent même laisser libre court aux flots de décibels de la musique et même s’offrir un cortège nuptial.
Slimane B.

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