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ÉCONOMIE NATIONALE : Un taux de croissance de 3,4% attendu en 2022

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La relance économique va doucement, mais sûrement, et l’Algérie aura réussi une sortie de la zone rouge, à en croire le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, qui s’est montré optimiste quant aux résultats positifs des réformes opérées. Pour preuve, l’Algérie prévoit, pour l’année 2022, un taux de croissance de 3,4%. De bon augure !

Intervenant, hier, lors de l’ouverture du Congrès de l’Union générale arabe des assurances abrité par le Centre des conventions Mohamed-Benahmed à Oran, Raouya estime que selon les prévisions basées sur les réformes économiques engagées à l’aune de la période post-pandémie, l’Algérie prévoit, un taux de croissance de l’ordre de 3,4% au cours de l’année 2022.
« L’Algérie a réussi à dépasser les répercussions de la crise sanitaire de la Covid-19 et les grands indices économiques sont en amélioration depuis le deuxième semestre de l’année 2021 ce qui permet de prévoir un taux de croissance de 3,4% pour l’exercice 2022 », a souligné le ministre. Raouya a mis en exergue « les dispositions de l’État pour prendre en charge les répercussions de la crise sanitaire et amortir son impact sur l’économie et les institutions algériennes, dont le rééchelonnement des dettes des entreprises et l’octroi de diverses mesures incitatives. Ces mesures ont permis de contrôler la situation économique générale et préserver les grands équilibres dans le secteur financier, dont celui des assurances et réassurances ».
Il a également mis en valeur les réformes économiques entreprises dernièrement en Algérie pour améliorer l’efficience économique et relever le taux de la croissance, à travers le soutien des exportations hors hydrocarbures et la révision du code de l’investissement, en abrogeant les obstacles bureaucratiques, la simplification des mesures et l’abandon de la règle 51/49 dans l’investissement dans la plupart des secteurs.
Il a également noté « le soutien de l’État, dans le cadre de ces réformes, au partenariat entre les secteurs public et privé et l’élargissement de l’utilisation des nouvelles technologies et la numérisation dans la gestion du secteur économique », soulignant que « les premiers résultats de ces réformes seront bientôt visibles ».
Farid G.

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