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DIX BASES MILITAIRES ET 20 000 ÉLÉMENTS ÉTRANGERS ET/OU MERCENAIRES SONT SUR LE SOL LIBYEN : Alerte sur une violation de la souveraineté libyenne

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Le ministère des Affaires étrangères du Gouvernement d’union national (GNA) a réagi aux déclarations de la Représentante par intérim du Secrétaire général des Nations unies et responsable de la Mission d’Appui des Nations unies en Libye, Stéphanie Williams, affirmant que la Libye abrite dix (10) bases militaires, réparties dans différentes régions du pays, mettant en garde les Libyens contre la gravité de la situation en raison de l’impasse dans la formation d’une nouvelle autorité exécutive.

Dans sa réaction aux propos de Stéphanie Williams, tenus mercredi dernier, lors de la troisième réunion du forum du dialogue politique libyen, le ministère du GNA a affirmé que « l’intervention étrangère en soutien à l’agression  politique, militaire et dans les médias est clairement visible » indiquant que cette agression «  a été un facteur clé pour alimenter la crise jusqu’à atteindre le niveau d’aujourd’hui » . C’est lors de la tenue de la troisième réunion virtuelle du Forum du dialogue politique, entre les acteurs libyens, mercredi dernier, que Stéphanie Williams a fait savoir, dans son discours, que la Libye abrite des bases militaires étrangères, déclarant, s’adressant aux libyens, qu’ « il y a maintenant 10 bases militaires dans votre pays » partout en Libye, a-t-elle poursuivi « et non dans une région particulière » et d’ajouter que « ces bases sont aujourd’hui totalement ou partiellement occupées par des forces étrangères » a-t-elle précisé. Autre annonce faite à cette occasion, par la responsable onusienne, la présence de «20 000 éléments de forces étrangères et /ou mercenaires en Libye », ce qui l’amène à affirmer, sur ce nombre important d’acteurs militaires de pays étrangers présents en Liby, que « c’est une violation choquante de la souveraineté libyenne » a-t-elle déclaré. N’ayant pas été jusqu’à nommer les parties étrangères impliquées sur la scène libyenne et de ce fait rendant davantage complexe la crise libyenne, en raison des différends et des oppositions des postures des uns et des autres des acteurs étrangers, le ministère des Affaires étrangères libyen a indiqué, dans sa réaction, que Stéphanie Williams « aurait dû appeler les choses par leurs noms». Déclarant à ce propos que «la cheffe de la mission de l’ONU aurait dû nommer les choses par leurs noms » le ministère libyen dit également que la responsable onusienne aurait dû «  clarifier qui a lancé le processus d’introduction d’armes, de mercenaires et d’attaques contre la capitale, en présence du Secrétaire général de l’ONU » précise la même source. Indiquant, dans sa réaction en question, que «la signature d’accords et de mémorandums d’accord avec des pays amis est une affaire libyenne » le ministère libyen des Affaires étrangères du GNA, précise que ces dits accords, sont « compatibles avec la légitimité et conformes au droit international » précise la même source. Il est à rappeler que dans ses déclarations qui ont fait réagir, le ministère libyen des Affaires étrangères, Stéphanie Williams a, sur la présence de forces militaires étrangères en Libye, déclaré aux libyens que « vous pouvez croire que ces étrangers sont ici en tant que vos invités, mais ils occupent maintenant votre maison » affirmant qu’ « il s’agit d’une violation flagrante de l’embargo sur les armes». Pour la responsable onusienne, l’ensemble des acteurs étrangers présents, notamment militairement, inondent la Libye d’armes, avertissant les libyens «qu’ils ne sont pas en Libye pour vos intérêts, ils y sont pour leurs intérêts » a-t-elle affirmé.   Il est à rappeler, que le dialogue politique entre acteurs libyens, lancé dans sa première étape, du 9 au 15 novembre dernier, a dégagé une feuille de route portant sur une phase de transition et l’organisation d’élections en Libye, décembre de l’année prochaine. Les acteurs libyens impliqués dans ce processus n’arrivent pas encore à s’entendre, voire dégager un consensus sur les personnes devant assurer cette phase de transition, laquelle devra être la nouvelle autorité exécutive du pays. Les participants au dialogue dans le cadre de l’ONU, en la personne de Stéphanie Williams, devront choisir un président du Conseil présidentiel, pour succéder à Fayez El-Serraj avec deux vice-présidents et aussi un Premier ministre d’un gouvernement d’unité nationale. Il est à noter que la présidence du parlement libyen a fait savoir, hier, qu’elle a transmis une invitation à ses membres pour une réunion au siège du Conseil constitutionnel, à Benghazi, demain, lundi. L’invitation a été adressée aux députés, alors qu’ils tiennent la session de la Chambre des représentants libyenne à Ghadames, en vue d’unifier la vision et une voie commune, dans le sillage de ce qui a été accompli à ce jour, par le dialogue politique inter-libyen. Des médias libyens ont rapporté, hier, que l’Égypte devrait accueillir les discussions du comité de rédaction de la Constitution libyenne, dans les prochains jours.
Karima Bennour

COOPÉRATION MILITAIRE ENTRE TRIPOLI ET ROME
Signature d’accords touchant divers secteurs
Le ministre de la Défense du gouvernement libyen d’union national a annoncé, rapporte le Centre des médias de l’opération « volcan de la colère », la signature, par l’exécutif de Fayez Esseraj d’un accord militaire avec l’Italie Rapportant les déclarations du ministre de la défense libyen du GNA, Salah Eddine Nemrouch, le Centre des médias de l’opération « volcan de la colère », a fait savoir que le ministre a indiqué que son gouvernement a paraphé avec la partie italienne un accord de coopération militaire concernant divers domaines. Selon la même source, le ministre libyen aurait déclaré que « nous avons convenu avec la partie italienne de coopérer en matière de questions militaires et de sécurité, citant divers domaines contenus dans le- dit accord. Il s’agit rapporte la même source d’une coopération militaire, ayant trait, « à la formation, l’enseignement militaire, de l’échange d’expertise, du soutien, et du développement, de l’entretien » ainsi que des « consultations » soutenus s’agissant de « la coopération de lutte contre l’immigration illégale, la sécurité des frontières terrestres et maritimes » ainsi que « des opérations d’élimination de munitions et de déminage ». Il sera aussi question de coopération dans le secteur « de secours en cas de catastrophe naturelle » indique la même source.
K. B.

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