Après une année scolaire marquée par des perturbations en raison des mouvements de grève, le ministère de l’Education nationale est face à un rendez-vous décisif. Il s’agit, évidemment, de l’organisation des examens officiels qui débutent aujourd’hui. Le bal sera ouvert par 797 812 élèves de cinquième année du cycle primaire qui devront être examinés sur trois matières principales à savoir : les mathématiques, la langue française, et la langue arabe.
C’est donc aujourd’hui que sera donné le coup d’envoi des épreuves de fin d’année. Et comme de coutume, c’est l’examen de fin de cycle primaire qui est programmé en premier. Devant se dérouler en une seule journée, l’examen de cinquième porte, en effet, sur trois matières. Les candidats passeront ainsi les épreuves de langue arabe et de mathématiques dans la matinée et celle de la langue française dans l’après-midi. Cette année le nombre de candidats à cet examen national est de 797 812 soit une augmentation de 4,8% par rapport à l’année dernière où le nombre d’élèves était de 760 652 a indiqué le ministère de l’Education. Les candidats devront passer les épreuves qui leur permettront d’accéder au cycle moyen au sein de leurs établissements scolaires, pour la troisième fois consécutive, contrairement aux années précédentes où ils étaient dispersés dans différentes écoles. Cette option a été adoptée, faut-il le souligner, pour ne pas déstabiliser et perturber l’élève, alors que les enseignants devant assurer l’encadrement, devront se déplacer, quant à eux, dans les centres d’examen autres que ceux où ils enseignent. Le recours à une session de rattrapage n’est pas envisageable. Les moyennes des examens trimestriels seront prises en compte pour les élèves qui n’obtiendront pas la moyenne de 5 sur 10. Les résultats de l’examen de fin de cycle primaire seront annoncés le 6 juin prochain, a affirmé Chaïb Draâ Tani, conseiller au ministère de l’Éducation nationale. Par ailleurs, 31 000 agents de police ont été mobilisés pour assurer le bon déroulement de l’examen. 7371 centres d’examen et plusieurs centres de correction sont concernés par ce dispositif sécuritaire. À rappeler que pour le bon déroulement de cet examen ainsi que celui du brevet de l’enseignement moyen et du baccalauréat, la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, avait assuré que toutes les mesures nécessaires avaient été prises. Selon la première responsable du secteur, la préoccupation majeure de son département consiste en la garantie d’un climat propice aux candidats, et en assurant la climatisation des salles d’examen et le transport pour les candidats des régions éloignées. S’agissant du volet sécuritaire, Benghabrit avait appelé tout un chacun à faire preuve de vigilance et à respecter les lois en vigueur. La ministre s’est également engagée à assurer la crédibilité à ces examens, notamment, le baccalauréat estimant que celle-ci dépend de l’engagement de tous les intervenants sur tous les plans, de leur mobilisation et du respect des lois. S’agissant toujours du bac, à noter que l’opération de retrait des convocations, via le site internet de l’ONEC, a été entamée dimanche et devra se poursuivre jusqu’à la dernière journée de l’examen. Prévu initialement du 3 au 7 juin, le Bac a été reporté à la date du 20 au 25 du même mois soit pour après le mois de Ramadhan. Cette session concernera 709 000 candidats. Pour ce qui est, par ailleurs, de l’examen du brevet de l’enseignement moyen (BEM), il est prévu du 28 au 30 mai, et concernera 599 580 candidats.
Ania Nait Chalal
