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CORRUPTION : Sidi Saïd placé sous mandat de dépôt

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Dans le collimateur de la justice depuis l’ouverture des grands procès judiciaires intentés contre les anciens responsables et figures proches de l’ancien régime, Abdelmadjid Sidi Saïd, l’ancien patron de la Centrale syndicale (1997-2019) est rattrapé dans une affaire de corruption. S’étant éclipsé du paysage politico-médiatique depuis qu’il a été poussé à la porte de sortie de l’UGTA en juin 2019, Sidi Saïd est placé en détention provisoire ce jeudi. Selon plusieurs sources concordantes, Sidi Saïd a été arrêté mercredi après-midi, chez lui, à Saoula (commune sise au sud d’Alger), en compagnie de ses deux fils, les dénommés Hanafi et Djamil. La nouvelle de cette arrestation a fait grand bruit, plus qu’elle n’était en tout cas une surprise. Car, le mis en cause, comparu le lendemain, vers 11 heure du matin, devant le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed pour corruption, faisait partie du cercle très fermé des hommes clés de la « Issaba ». Après l’audition des trois mis en cause par le procureur et le juge près le même tribunal, Sidi Saïd a été placé sous mandat de dépôt, en attendant la poursuite de l’enquête et la constitution du dossier d’accusation. Il convient de rappeler que l’ancien homme fort du « Front social », âgé de 73 ans, avait régné pendant 22 ans à la tête de la direction de l’UGTA. Il succéda à feu Abdelhak Benhamouda, mort assassiné par des terroristes en janvier 2017. Dans la foulée des grandioses manifestations populaires du Hirak, en mars 2019, le nom de Sidi Saïd revient. C’est ainsi qu’à partir de mars 2019, plusieurs mouvements de protestations, appelant au départ de Sidi Saïd de l’UGTA, avaient été organisés devant le siège de la Centrale syndicale à Alger. En juin de la même année, il avait été poussé à la porte de sortie et Salim Labatcha lui a succédé.
F. G.

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