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Collission entre deux collision entre deux trains à Boudouaou (Boumerdès) : L’enquête toujours en cours

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Toujours pas de nouveau dans l’affaire de l’accident ferroviaire à Boudouaou survenu le samedi passé et ayant fait un mort et 196 blessés. L’enquête serait toujours en cours a précisé le DG de la SNTF qui a laissé toutefois entendre que le facteur humain en serait la principale cause.
Selon Yacine Benjaballah qui animait, hier, une conférence de presse au siège de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) à Alger, personne ne peut se prononcer sur la raison exacte ayant été à l’origine de la collision de deux trains à Boudouaou. Cependant, il reste certain que l’erreur serait humaine. Revenant quatre (4) jours plutôt, Benjaballah a rappelé que dés la survenue de l’accident, trois commissions d’enquêtes ont été toute de suite installées. La première au niveau régional, la seconde au niveau national, et enfin la troisième au niveau du ministère des Transports. Ces commissions ont été chargées de confectionner toutes les pièces nécessaires afin de déterminer la source du drame, a précisé Benjabballah qui souligne que tout le monde serait dans l’attente des résultats de l’enquête. Ce qui est sûr en tout cas, soulève-t-il, c’est que le facteur humain est pointé du doigt mais il va falloir déterminer à quel niveau s’est produite l’erreur.
Faisant savoir, dans le même cadre d’idées, de la reprise de la circulation lundi à midi, Yacine Bendjeballah a révélé que les dégâts matériels causés par l’accident sont approximativement estimés à 3 milliards de DA. Auparavant, le directeur général de la SNTF avait admis, lors d’une émission sur les ondes de la Radio nationale, que l’accident aurait pu être évité, puisque les retards dans la réalisation des infrastructures aient été comblés et que les moyens technologiques réunis. Il avait, également, expliqué que ces moyens sont notamment constitués d’un système électronique de localisation à distance des trains (GSMR), les uns par rapport aux autres, lesquels, auraient, en outre, permis de multiplier la cadence des dessertes par deux. Aussi, dans le même volet, Bendjaballah avait admis que le dispositif actuel de gestion du rythme de passage d’un convoi ferroviaire, toutes les 15 minutes aurait atteint ses limites, en raison de l’absence de ce système de détection des trains. Il a rappelé, par ailleurs, que la SNTF transporte actuellement quelque 30 millions de passagers par an. Mais l’entreprise nationale voudrait atteindre l’objectif de 60 millions passagers vers 2020.
Il convient de rappeler que l’accident en question s’est produit le samedi 24 septembre aux alentours de 16h à Boumèrdes impliquant deux trains. Au moment de l’accident, le premier train de voyageurs de banlieue était à l’arrêt dans la gare de Boudouaou lorsqu’il a été rattrapé, au moment de se mettre en mouvement, par le train de voyageurs allant vers Sétif. Le premier bilan avait été estimé à un mort et 40 blessés. Ce chiffre a été revu à la hausse faisant dans un bilan définitif 196 blessés. Le trafic ferroviaire quant à lui a été perturbé dans les heures qui ont suivi l’accident dans la région est d’Alger. Celui-ci a été totalement rétabli lundi vers midi.
Ania Nait Chalal

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