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Clôture de la 12e édition du Fibda : Les bédéphiles au rendez-vous

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Les bédéphiles étaient au rendez-vous au 12e Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda), unique évènement annuel dédié au neuvième art, qui a fait cette année la part belle aux Comics et célébré les 50 ans de M’quidech, premier magazine de BD algérien.

Durant cinq jours, le public s’est immergé, dans l’univers des bulles à travers des animations et activités créatives animées par des auteurs de renom de la BD américaine (Comics), à l’honneur de cette édition qui prend fin samedi soir. Orné d’affiches des super-héros de Marvel et de DC Comics, le stand de l’invité d’honneur de cette édition, les Etats-Unis d’Amérique, qui a abrité une exposition des plus célèbres Comics, était pris d’assaut par des férus de la bande dessinée américaine, surtout les adolescents pour se faire dédicacer leurs BD préférées. L’Américaine Alitha Martinez et son compatriote Chuck Collins, illustrateurs chez Marvel et DC Comics, ont animé des ateliers de création de comics les plus connus tels que Batman, personnage célébré à Alger à l’occasion des 80 ans de ce super-héros évoluant dans l’univers de DC Comics. Alitha Martins, dessinatrice du super-héros «Black Panther», a pour sa part, animé un atelier de dessin et de coloriage en compagnie de Amy Chu et Carol Burrrel. L’édition de la BD en Algérie a été également soulignée pat l’écrivain et journaliste Lazhari Labter, collectionneur d’affiches de M’quidech -premier journal de BD algérien- réunies dans une exposition. Le public a ainsi revisité M’quidech, périodique de BD paru en février 1969 avant de disparaitre quatre plus tard, en 1973. Le neuvième art polonais était aussi présent au Fibda, à travers une conférence animée par Jakub Rebelka qui a présenté sa série intitulée «La cité des chiens». Grzegorz Rosinski, autre bédéiste polonais connu pour ses personnages de la série «Thorgal» sur la légende des Viking Barbares, était également de la partie au grand bonheur des bédéphiles algériens. La librairie du Fibda n’a pas désemplit de férus de la BD japonaise à la recherche de nouveautés: Beastars de Paru Itagaki et «Samurai 8» de Masashi Kishimoto, l’auteur de «Naruto», un manga des plus vendus au monde après «One Piece» et «Dragon Ball»n entre autres. Vêtus comme leur super-héros préférés (manga et Comics), les fans de cosplay, ont pour leur part égayé l’Esplanade Riadh El-Feth par des défilés, les uns plus ébouriffant que les autres.

Un public d’habitués
La commissaire du Fibda, Dalila Nedjem, s’est dit «plutôt optimiste» concernant l’avenir de cet évènement qui continue de réunir, chaque année, des professionnels de tous les pays dans une atmosphère «extraordinaire» où se côtoient amateurs, créateurs et collectionneurs de la BD, dit-elle. Le 12e Fibda a drainé un public d’habitués de ce rendez-vous qui, selon la commissaire, gagne, d’année en année, en professionnalisme en dépit des contraintes financières -un budget de «25 millions de dinars seulement» en 2019-obligeant les organisateurs à réduire à une quinzaine le nombre de pays participants, contre une quarantaine en 2016. Ouvert mardi, le 12è Fibda devra clore ses portes ce samedi.

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