Accueil ACTUALITÉ BOYCOTT DES DÉPUTÉS MSP DE LA SÉANCE DE L’APN : Abderrahmane Saïdi...

BOYCOTT DES DÉPUTÉS MSP DE LA SÉANCE DE L’APN : Abderrahmane Saïdi interpelle la direction du parti

0

Cadre et ex-président du Conseil consultatif du MSP, Abderrahmane Saïdi, a dit hier, être surpris par la décision des députés de son parti de boycotter les travaux de la séance de l’APN, consacrée à l’examen des projets de lois relatifs aux élections et à la création de l’autorité indépendante de l’organisation des élections.
Contacté hier, par nos soins, Saïdi s’est interrogé sur les raisons qui ont poussé son parti à boycotter les travaux de la Chambre basse du parlement national. «Je ne sais pas sous quels critères nos députés ont pris cette position», s’est-il demandé, poursuivant que «sincèrement je me demande pour quelle raison ce choix a été fait, je ne m’attendais pas à ça». Le cadre du parti dirigé par Abderrezak Makri nous a affirmé que le conseil national du MSP doit des explications aux autres membres de cette formation politique qui, selon lui, «ignorent ce choix ».
«On demandera des explications», affirme-t-il à ce sujet. Saïdi, qui a soutenu la présidentielle comme voie de sortie de crise, en défendant le parcours et la mission du Panel de médiation et de dialogue, s’est trouvé entre un choix délicat : « soutenir le boycott ou être contre le choix du MSP ». Dans ce jeu difficile, il affirme qu’«il faut une explication, un communiqué, car c’est flou», dit-t-il, en ajoutant : «C’est peut-être à cause de leurs positions envers le Panel» et comme c’est lui qui a proposé cette loi, le parti a préféré le boycott», pense le cadre du parti islamiste. Concernant les présidentielles, Saïdi s’est interrogé pour savoir «comment un parti qui compte participer aux élections peut boycotter une loi qui va l’encadrer aux présidentielles ?»
Pour rappel, l’Assemblée populaire nationale a repris hier ses travaux en séance plénière «consacrée à l’examen du projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique n° 16-10 du 25 août 2016, portant code électoral et du projet de loi organique relative à l’Autorité nationale indépendante des élections», a annoncé un communiqué de la chambre basse du Parlement. Les deux textes étaient, lundi, devant la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés, après avoir été adoptés en Conseil des ministres, le premier du genre présidé par le chef de l’État intérimaire, Abdelkader Bensalah. Ce dernier avait reçu, la veille, Karim Younès, coordinateur de l’Instance nationale de dialogue et de médiation (INDM), qui lui a remis les conclusions de ses consultations avec les partis, personnalités nationales et acteurs de la société civile.
Sarah Oubraham

Article précédentDEMANDE PÉTROLIÈRE MONDIALE EN 2020 : L’Opep revoit ses prévisions après «une forte croissance» de l’offre
Article suivantLE SEUL RESCAPÉ A ÉTÉ ÉVACUÉ VERS L’HÔPITAL DE PALMA : Le sort de 12 harraga algériens reste inconnu