Un jeune algérien a été évacué jeudi dernier, vers l’hôpital de Palma (Espagne). La victime est originaire de la wilaya de Relizane. Il est le seul rescapé d’une embarcation de 13 personnes qui tentaient de rejoindre, en début de la semaine dernière, les côtes ibériques.
Le sort des douze autres harraga, également originaires de la même wilaya demeure inconnu, après près d’une semaine de la tragédie. Aujourd’hui, leurs familles interpellent les autorités à l’effet d’intervenir pour faire connaître la vérité sur leurs proches.
Ce sont les seules informations disponibles, à l’heure où nous mettions ces lignes sous presse, depuis jeudi denier, notamment lorsque les familles et les amis des 13 harraga ont été informés de l’échouage de l’embarcation qui les a acheminés vers la rive nord de la Méditerranée.
Pourtant, les familles restent toujours à la recherche de leurs enfants et caressent l’espoir de les retrouver sains et saufs. «Qui sait, ils sont peut-être encore vivants, ou ils se cachent pour ne pas être expulsés par les autorités espagnoles», témoigne la maman de l’un des 13 jeunes ayant tenté l’aventure, en début de la semaine dernière, depuis les côtes de la wilaya de Mostaganem, en direction de la rive ibérique avant que leur embarcation de fortune ne chavire au large de la Méditerranée. Interrogé par une chaîne de télévision privée, la maman qui rêve de serrer son fils dans ses bras, interpelle les autorités à intervenir pour avoir des nouvelles sur son enfant et connaître le sort des autres harraga.
Elle indique dans ce sens que «je ne sais même pas si c’est mon fils qui est sain et sauf, et on est toujours sans nouvelles des douze autres jeunes. Ni leurs corps n’ont été trouvés, ni un quelconque signalement n’a été donné pour ce qui les concerne, et rien ne prouve qu’ils sont morts en mer.»
Mohamed Amrouni
