La première partie des aveux télévisés du détenu Mohamed Azzouz Benhalima renseigne sur la nature terroriste des organisations terroristes Rachad et le MAK et leurs directions qui ont fait de certaines capitales occidentales des places fortes pour fomenter un complot visant les fondements de l’Etat algérien. Ses propos qui font froid au dos laissent supposer que ces deux entités ont franchi le pas pour verser dans la haute trahison.
Pour parvenir à leurs funestes desseins, ils sont prêts à s’acoquiner avec le diable et tous les ennemis de la patrie. Benhalima qui a levé le voile sur une partie du mode opératoire de ces organisations a tantôt été séduit par leur discours et tantôt subi des pressions pour faire de lui un élément de l’organe de propagande mis en place, via les réseaux sociaux, par les frères Zitout, Abbas Aroua, Mourad Dehina, Rachid Mesli, Nazim Taleb et deux autres binationaux. Il met au grand jour ainsi les tentacules de l’hydre terroriste à l’étranger en révélant que « deux juges français d’origine algérienne » ne sont autres que des « membres du bureau exécutif de Rachad ».
« Deux juges français membres de Rachad »
Dans son témoignage à visage découvert devant les caméras de la Télévision publique, diffusé dimanche soir, sous le titre « Chemin de la félonie….détails de la conspiration », il a donné des révélations sur la nature des félons qui ont vendu leur âme au diable. Il a mis à nu les méthodes d’enrôlement de jeunes désœuvrés, des sans papiers pour les exploiter dans une funeste entreprise ciblant l’Etat algérien et l’Armée nationale populaire en particulier. Le témoin ne précise pas l’identité de ces individus qui activent « sous le couvert de l’anonymat et n’apparaissent jamais en public » Rappelant avoir rejoint les rangs de l’ANP en tant que chauffeur, Benhalima a indiqué avoir pris contact en août 2019 avec le nommé Mohamed Abdellah (ex-gendarme extradé de l’Espagne et en détention en Algérie) à qui il avait fait part de son désir d’émigration, ajoutant s’être senti à l’aise puisque ce-dernier était un ancien militaire. Il reconnaitra que Mohamed Abdellah avait des contacts réguliers avec Larbi Zitout (responsable du mouvement terroriste Rachad) pour le tenir informé des détails des discussions, a-t-il ajouté, relevant que l’objectif de Larbi Zitout consistait à recruter des militaires actifs au sein des différents unités de l’ANP pour lui servir de sources d’informations et les exploiter par la suite dans ses plans de déstabilisation de l’Etat.
Une leçon pour la jeunesse algérienne
Il faut rappeler dans ce cadre, le discours haineux de Zitout qui a versé, ces derniers jours dans une véritable guerre contre son pays en appelant le peuple à la désobéissance civile, à s’attaquer aux services de sécurité, à faire obstruction à la tenue des JM d’Oran. Un véritable plan de déstabilisation du pays qu’il sérine à longueur de spots via Youtube et sa page facebook. Mais ce qui devrait nous pousser à la vigilance est que ces ennemis de l’Algérie, qui avaient incendié plusieurs monts boisés du nord du pays, l’été dernier endeuillant plusieurs familles, n’ont pas désarmé et continuent à distiller leur fiel. Rachad et le MAK sont aujourd’hui le cheval de Troie par lequel, les ennemis de l’Algérie, veulent attaquer la patrie. Ferhat Mehenni ne se prive plus aujourd’hui de s’afficher à Tel Aviv ou à Rabat, de défendre les thèses expansionnistes israéliennes et marocaines et à tenter de se faire le porte-drapeau de tous les traîtres à la patrie. Benhalima est en train de livrer des révélations qui renseignent sur l’hydre qui veut déstabiliser le pays. Le peuple doit rester vigilant et consolider le front intérieur car les défis qui nous interpellent sont énormes. Le pays est aujourd’hui visé non seulement par les ennemis de l’extérieur, mais aussi par ceux de l’intérieur qui ne veulent ni le voir souverain, ni indépendant et encore moins en sécurité. Le Maroc et Israël ne se cachent plus aujourd’hui pour cracher leur haine envers notre pays et malheureusement ils trouvent en Rachad et le Mak des relais pour mener à bien leur entreprise. Benhalima l’a bien dit dans ses aveux, la vigilance est de mise.
Slimane B.
