Sur la télévision publique à l’occasion d’une entrevue médiatique avec la presse nationale, à la fin mars dernier, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a été attendu sur la question des élections présidentielles. Candidat ou pas candidat ? Le Président avait maintenu le suspense en jugeant qu’il n’était pas encore le moment pour en parler. Et qu’est ce qui pourrait bien l’empêcher à le faire ? Rien, visiblement, si ce n’est le souci permanent de poursuivre son programme présidentiel. C’est-à-dire, parachever d’abord ses 45 engagements. Du coup, les Algériens en particulier et l’opinion publique en général étaient restés sur leur faim. Mais, pas déçus, dans la mesure où les citoyens s’étaient aperçus qu’ils demeurent au cœur de l’action de leur Président. N’est-ce pas lui qui avait déclaré qu’aucun algérien ne sera lésé et que tout le monde aura sa chance dans le pays ? Servir ses concitoyens, ceux pour lesquels il était élu en décembre 2019, est la priorité des priorités. Et s’il faut descendre sur le terrain, pour booster la réalisation du développement à savoir, c’est le moment de le faire. Ainsi, a-t-il annoncé, à cette occasion, une série de visites dans les wilayas de Khenchela, Tissemsilt, Tizi Ouzou et, probablement, Djenet. Pas que, puisqu’il n’a pas exclu d’autres, « si Dieu le veut », dans les wilayas de Constantine, Batna et Tiaret…C’est dire, un agenda très chargé. Loin de toute fièvre électorale entendre. En effet, au moment de sa déclaration sur la télévision, le Président avait encore une marge cinq mois devant lui. Une tâche à accomplir avant l’échéance électorale du 7 septembre prochain. C’est désormais parti ! Le Président a entamé ce qui semble une tournée par la wilaya de Khenchela. Sur place, il a eu droit à une foule nombreuse qui l’ait accueilli. Les citoyens lui ont offert un bain de foule chaleureux sur fond d’un tonnerre d’applaudissements et des cris scandant « Ammi Tebboune » en guise de mot de bienvenue. Le Président n’a pas manqué de leur rendre la pareille en tendant sa main à toutes ces personnes qui voulait le saluer. Loin de céder à toute ferveur populiste, le chef de l’Etat n’a pas tardé à aborder les choses sérieuses. Sinon, s’enquérir de l’exécution du programme complémentaire de cette wilaya des Aurès, une région symbole dans la lutte pour la libération nationale. Comme à son habitude, le Président a été d’une oreille attentive et d’une disponibilité sans faille. Pour preuve, il n’a pas hésité un seul instant lorsqu’il s’agit d’accorder un programme supplémentaire pour répondre à la demande en matière de développement. Ainsi, à force de le voir faire, on découvre un « Président – citoyen » pour qui le service public est un devoir auquel est astreint tout responsable qui se respecte.
Farid Guellil