Tout le monde aura remarqué que Riyad Mahrez est le seul joueur africain à avoir été retenu dans la liste des 23 candidats pour le nouveau trophée de la Fifa, qui sera dédié au meilleur joueur au monde, et baptisé ‘’The Best’’. Une nouvelle distinction donc pour la star de Leicester City qui avait été consacrée meilleur joueur de la Premier League la saison passée.
Mahrez se trouve ainsi en course pour trois trophées en cette fin d’année, lui qui a été également nominé pour les Ballon d’Or de France Football et de la CAF.
Et si les chances de l’international algérien sont minimes pour concurrencer les Messi, Ronaldo et autre Neymar dans la course aux trophées de la Fifa et de France Football, ce n’est pas le cas pour le Ballon d’Or africain, où il se présente désormais en pole position pour se l’offrir.
En effet, son principal concurrent dans ce registre, en l’occurrence l’attaquant gabonais, Pierre- Emerick Aubameyang, n’a pas été retenu dans cette liste des 23 de la Fifa, lui qui en revanche est candidat pour le trophée de France Football. L’attaquant de Dortmund, détenteur du Ballon d’Or africain de l’année 2015, est en passe donc de le perdre au profit de Mahrez. On imagine mal d’ailleurs comment ce trophée va échapper à l’ancien Havrais, même si la CAF nous a habitués à des jeux de coulisses ayant souvent porté préjudice aux joueurs algériens, comme cela avait été le cas avec Yacine Brahimi en 2014, lorsqu’il avait été éliminé injustement de la course à ce titre en dépit de la très grande forme qu’il avait affichée tout au long de ladite année.
La remise de ce trophée, pour lequel sont également nominés dans la liste des 30 deux autres internationaux algériens, en l’occurrence Islam Slimani et Hilal Soudani, est prévue pour le début de janvier prochain à Abuja. D’ici là, la bataille fait rage entre Mahrez et Aubamayeng, sauf qu’avec cette ‘’distinction’’ de la Fifa, la vedette de Leicester City est bien partie pour décrocher le trophée, un trophée qu’aucun Algérien n’est parvenu à le soulever depuis 1987, soit depuis la consécration de Rabah Madjer.
A l’époque, l’ancienne star du FC Porto s’était illustrée en étant le deuxième joueur algérien à avoir ce privilège après Lakhdar Belloumi en 1982.
Hakim S.
