Accueil ACTUALITÉ Amélioration du système pédagogique : Benghebrit exhorte les chefs d’établissements à s’impliquer

Amélioration du système pédagogique : Benghebrit exhorte les chefs d’établissements à s’impliquer

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Exprimant sa préoccupation quant à la détérioration des conditions de scolarité dans certaines écoles, la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, appelle les chefs d’établissements à s’impliquer pour leur amélioration. Selon Benghebrit, les directeurs ne doivent pas se contenter seulement de leur fonction administrative. La première responsable du secteur de l’Éducation, Nouria Benghebrit, qui s’était rendue samedi à Tlemcen pour une visite de travail et d’inspection de deux jours a déclaré que la création des conditions propices à la scolarité passait par la mobilisation efficiente de tous les acteurs. Les conditions qui prévalent dans certains établissements scolaires aujourd’hui nous préoccupent, a soutenu la ministre qui rencontrait les cadres de son secteur précisant que la mise en place d’un environnement pédagogique propice passait par la mobilisation efficiente de tous les acteurs à leur tête les chefs d’établissement qui doivent jouer pleinement leur rôle dans la gestion de leur structure et ne pas se contenter de leur fonction administrative. Benghebrit s’est dite convaincue de la capacité des cadres de son secteur à contribuer activement et efficacement à l’amélioration du système pédagogique. Elle a rappelé que le mouvement de départ en retraite anticipée enregistré récemment dans le secteur a permis à ce dernier de se rénover à la faveur d’une opération de recrutement d’envergure basée sur une plate forme numérisée pour tenir compte du seul facteur de compétence et de mérite. Contacté, à ce propos, le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF), Boualem Amoura, a estimé que «Nouria Benghebrit avait la même vision que le SATEF en ce qui concerne la pédagogie ». Le syndicaliste souligne qu’ «effectivement il existe une situation amère dans certains établissements scolaires notamment dans les écoles primaires ». Selon lui, les directeurs ou chefs d’établissements ne prennent aucune initiative pour améliorer les conditions pédagogiques des élèves. « Ils ont peur des inspecteurs », a-t-il dit. Seulement, Amoura regrette que sur le terrain, il va falloir de beaucoup de temps pour que les choses changent et ce sont, malheureusement, les enfants qui payent les frais. Notre interlocuteur déplore également l’absence de « courage » de la part de la tutelle. Il dira à cet effet que lorsque les syndicats dénoncent, le ministère de l’Éducation ne sanctionne pas. Concernant, par ailleurs, la question des départs à la retraite anticipée, Boualem Amoura qualifie la démarche d’ «arme à double tranchant ». Il explique dans ce sens que cette retraite à fait perdre au secteur de l’Éducation beaucoup de compétences et d’enseignants très expérimentés. Aussi pour ce qui est du recrutement de jeunes diplômés dont s’est félicité la ministre, Amoura pense là encore que les nouvelles recrues manquent malheureusement d’expérience et n’ont pas été formées pour exercer le métier d’enseignant.
Ania Nait Chalal-Nb

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