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Affiliation prochaine des clubs professionnels à des entreprises publiques : Le ministre Bernaoui pose ses conditions

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Tout indique que la crise financière dans laquelle se débat la quasi-totalité des clubs professionnels connaitra son dénouement dans les semaines à venir. C’est du moins, ce que rassure le ministre de la jeunesse et des Sports, Raouf Bernaoui lui-même.
En effet, plusieurs ministères sont mobilisés pour trouver des issus favorables à ce pertinent problème financier auquel sont confrontés les clubs professionnels en Algérie. Le ministre de la tutelle avait lui-même qualifié l’expérience professionnelle dans le pays qui est entrée dans sa neuvième saison, de cuisant échec. Du coup, il devient des plus nécessaires de revoir ce mode de gestion qui n’a fait en réalité que perdre au Trésor public des milliards de centimes, vu que les pouvoirs publics étaient les principaux accompagnateurs des clubs depuis l’avènement du professionnalisme.
à cet effet, Raouf Bernaoui a fait savoir que l’état, par le biais d’entreprises publiques appartenant à plusieurs ministères, a décidé finalement de prendre le taureau par les cornes. Dans quelques semaines, les clubs de l’élite seront désormais affiliés chacun à une entreprise publique. Cela devrait mettre un terme à ces interminables plaintes des dirigeants qui passent la plupart de leur temps à frapper dans toutes les portes dans l’espoir de bénéficier de subventions et aides financières de la part des autorités locales et publiques.
Néanmoins, cette fois-ci, les pouvoirs publics semblent bien appris la leçon. En effet, si l’on se réfère au ministre de la Jeunesse et des Sports, les clubs professionnels qui bénéficieront de la nouvelle mesure qualifiée d’historique devront répondre favorablement au cahier des charges qui est actuellement en élaboration par la tutelle en coordination avec la FAF. Parmi les conditions les plus en vue dans ce cahier des charges et sur lesquelles Bernaoui insiste trop, c’est cette obligation de dédier un budget bien précis et important aussi à la formation.
C’est qu’au niveau de la tutelle, l’on veut tout simplement faire de la rupture avec les pratiques du passé.
D’ailleurs, le ministre de la Jeunesse et des Sports se plait tout le temps à prendre comme modèle de réussite le club du Paradou AC qui est en train actuellement de cueillir les fruits de sa politique de formation en engrangeant un peu plus de 200 milliards de centimes cet été seulement grâce aux transferts de ses joueurs issus de sa fameuse Académie, la seule en Algérie, vers des formations européennes.
Et si tout le monde applaudit déjà la nouvelle mesure promise par les pouvoirs publics pour sauver le professionnalisme, ils sont nombreux à avancer que cette procédure risque d’être vouée à l’échec si au passage l’on assainit pas le milieu du sport roi du pays, et ce, en mettant fin aux fonctions des responsables des clubs professionnels qui ne se sont jamais débarrassés de leur méthode de gestion qu’ils prônaient sous l’ère de l’amateurisme.
H. S.

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