La Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’Homme (CNCPPDH) incite les pouvoirs publics à s’atteler avec force et conviction à l’instauration effective d’une tolérance zéro aux contrevenants aux dispositions du code de la route.Les autorités concernées, au niveau local et central, se doivent d’ assurer un effectif et diligent entretien de l’état des routes et des signalisations routières, selon la Commission qui note qu’en 2015, les services de la Gendarmerie nationale ont recensé 20.361 accidents de la circulation routière ayant causé 3.801 morts et 36.657 blessés, soit une moyenne effroyable de 56 accidents causant, chaque jour, la mort de 10 personnes et des blessures à 100 autres. Au cours de ce premier trimestre de l’année 2016, les chiffres sont aussi effrayants. Pour la Commission certes, le facteur humain est responsable de la majorité de ces accidents, mais cela n’exonère en rien la responsabilité des autorités et des institutions publiques en charge de la constatation et de la répression des comportements infractionnels au code de la route ainsi que celles en charge de l’infrastructure routière. Des milliers d’usagers de la route sont décédés ou blessés à la suite d’accidents de la circulation routière, a observé la Commission . Selon la CNCPPDH, chaque institution concernée doit exercer effectivement et sans aucune relâche les prérogatives qui lui sont dévolues.
Ghardaïa : plus de 130 artisans à la fête du tapis du 14 au 18 avril
Quelque 130 artisans et artisanes représentant 27 wilayas du pays participeront à l’exposition vente organisée dans le cadre de la 48ème édition de la fête nationale du tapis, prévue du 14 au 18 avril courant à Ghardaïa (600 km au sud d’Alger). Ces artisans présenteront, durant cette fête organisée sous le signe de « Tapis traditionnel, patrimoine touristique, un défi économique », au palais d’exposition de Bouhraoua, une riche palette de produits allant de la sculpture sur bois ou sur pierre à la poterie, en passant par le tapis traditionnel et autres produits de tissage, la broderie, la maroquinerie, la bijouterie, le décor et la dinanderie. Selon les organisateurs, cet événement permet de mettre en valeur la richesse du patrimoine et de la culture algérienne dans toute sa diversité d’une part, et de permettre aux artisans ayant des difficultés à commercialiser leurs produits à nouer des relations directes avec les clients et d’écouler leurs articles. Cette 48eme édition de la fête du tapis, ou est attendue une forte affluence de visiteurs, intervient au terme de l’effacement des stigmates des malheurs événements qu’a connus la région de Ghardaïa et le retour de la quiétude et de la paix, estiment-ils. Levier important dans le tissu socioéconomique de la région, l’artisanat dans la wilaya de Ghardaïa emploie des milliers de personnes, pour la plupart des femmes au foyer aux dons et talents artistiques exprimés « magistralement » à travers le tissage de tapis.Les organisateurs ambitionnent de faire de cette fête un événement pour la relance de l’activité touristique et de l’activité culturelle et artistique par la mise en place d’un programme d’animation pour agrémenter le séjour des visiteurs durant la période de son déroulement. Un défilé de chars ornés de produits artisanaux de différentes régions du pays est prévu en ouverture de cette fête du tapis qui est organisée par la Chambre de l’artisanat et des métiers (CAM), avec le concours de la direction du tourisme, la wilaya et la commune de Ghardaïa.
Frontières ouest : une banque de données sur la contrebande et les contrebandiers
La Gendarmerie nationale a créé une banque de données sur la contrebande et les contrebandiers dans l’Ouest du pays. Lancée depuis le début de l’année en cours, cette banque de données est un fichier regroupant toutes les informations liées au phénomène de la contrebande et permet de répertorier les indices de ce phénomène, à savoir les moyens et la nature du trafic, les produits ciblés et les lieux d’acheminement. Ce mécanisme vient comme un appui aux différentes mesures entrées en vigueur dans le cadre de la lutte contre ce fléau et comprend également les profils des personnes impliquées et complices, les lieux de stockage et toutes les activités concernées par le trafic transfrontalier. Cette banque de données est appelée à être généralisée à l’ensemble des wilayas frontalières du pays, à la faveur des résultats jugés positifs de cette expérience dans l’Ouest depuis son lancement, a précisé le même responsable, ajoutant que ce fichier est alimenté et mis à jour par l’ensemble des unités territoriales et les garde-frontières.
Arabie saoudite : un arbitre trouve la coiffure d’un joueur trop fantaisiste et lui coupe les cheveux en plein match
Les fantaisies capillaires des joueurs ne datent donc pas d’hier. Cependant, ce dernier épisode observé il y a quelques jours s’apparente à du jamais vu. à l’occasion d’un match en Arabie saoudite, un arbitre a en effet littéralement refusé a un joueur d’entrer sur le terrain, en raison de sa coupe de cheveux. malgré les tentatives de justification du joueur et de son entraineur, l’homme en noir n’a pas voulu en démordre. Finalement, il a ordonné à l’un de ses assistants de se saisir de ciseaux pour couper les cheveux qui dépassaient.
à l’origine de cette scène surréaliste, des directives apparemment adressées cette semaine aux fédérations et au comité olympique saoudiens. dans le royaume, on prend visiblement très au sérieux l’épidémie de coupes de cheveux de plus en plus exubérantes qui touchent les footballeurs du monde entier depuis plusieurs années. Et on a décidé de sévir. Selon un éditorialiste du quotidien local al-jazirah, cité par Ouest-France, « ce phénomène est contraire à l’islam et aux traditions du royaume ». Le commentateur en question appelle donc à « imposer des sanctions » aux joueurs concernés dont « les coupes bizarres sont imitées par leurs fans dans les écoles ».
