Bouira : une marche de solidarité avec la famille de l’enfant disparu

Plus de deux mille personnes, venues des quatre coins de Bouira et mêmes des wilayas limitrophes comme Médéa, Boumerdès et Tizi Ouzou, ont pris part, durant la matinée de ce jeudi, à une marche qui a eu lieu au chef-lieu de la commune d’Aïn-Bessem à l’ouest de Bouira, en solidarité avec la famille Laamouri Badreddine, l’enfant de 12 ans disparu depuis le 30 avril dernier.
La ville d’Aïn-Bessem était ville morte depuis la première heure de la journée. Mis à part les boulangeries et les boutiques d’alimentation générale, tous les autres commerces étaient fermés. Après un rassemblement de plusieurs minutes devant la maison de la famille de l’enfant disparu, les milliers de personnes venues prendre part à cette action ont entamé une marche silencieuse vers la sûreté de la daïra d’Aïn-Bessem en passant par le siège du tribunal, et celui de l’APC. Les marcheurs ont organisé un sit-in devant le siège de la sûreté de daïra, et exigeaient des services de sécurité de mettre toute la lumière sur cette affaire et trouver l’enfant. Le premier responsable de cette institution de la sécurité avait pris langue avec les manifestants pour les rassurer que les services de sécurité ne lésinent sur aucun effort pour récupérer Badreddine saint et sauf. L’orateur dira qu’une enquête a été ouverte dès que les parents de l’enfant ont saisi la police de sa disparition. Des opérations de recherche ont été entamées depuis ce même jour dira encore le chef de la sûreté de daïra d’Aïn-Bessem.
Il convient de rappeler que Badreddine, un écolier, âgé de 12 ans, est porté disparu depuis le 1er mai dernier. Depuis près de quinze jours sa famille, ses amis, ainsi que des inconnus se mobilisent sans relâche afin de le retrouver. Depuis ce maudit jour, des citoyens de toutes les localités avoisinantes se rendent au domicile familial du disparu, sis au quartier de l’Ecotec, au chef-lieu de la commune d’Aïn-Bessem afin d’exprimer leur solidarité et de s’enquérir des nouvelles de Badreddine.
Omar Soualah