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UN REPORTER DANS LA FOULE : Les pros de la mendicité risquent gros

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Le tarif est le même. La loi dans notre pays est appliquée aux étrangers comme aux nationaux. Cette précision mérite d’être faite devant l’ampleur du phénomène de la mendicité qui se sert des enfants et à laquelle se livrent certains migrants subsahariens. Pour les autres, notamment les réfugiés syriens, la méthode est différente. Mais commençons par les formes de mendicité de nos compatriotes. Il fut un temps où les endroits choisis pour mendier étaient devant certains commerces.
Au commencement, des mendiants se plaçaient devant les boulangeries. Comme le prix du pain est subventionné et se gaspille au point de remplir les poubelles, la mendicité s’est déplacée à proximité d’autres commerces. Les entrées de certains marchés des quartiers huppés, les pâtisseries et même devant… des laboratoires d’analyses.
Avec à chaque fois, la récitation d’une complainte « ajustée » à l’endroit choisi. Devant les laboratoires d’analyses, par exemple, les mendiants invoqueront la maladie plus, bien sûr, la pauvreté. C’est plus le profil des personnes qui fréquentent ces lieux que ce qui y est vendu qui attire les professionnels de la manche qui font étalage d’une grande intelligence dans leur choix. Certains commerces à prix vertigineux (marchands de légumes et fruits voire même des pâtisseries-boulangeries) voient défiler les plus riches ou voulant apparaitre comme tels. Ils arrivent généralement au volant d’une luxueuse voiture. Dans leur souci de paraitre, ils ont l’aumône facile et ostentatoire. Ce qui n’échappe pas à nos mendiants, fins psychologues, qui jouent à merveille sur ces fibres. Globalement, dans notre pays, les cas de mendicité sont de plus en plus circonscrits. Des globe-trotters étrangers admettent sur les réseaux sociaux qu’en Algérie il y a moins de mendiants qu’ailleurs à travers le monde. Et pour cause, personne n’a faim dans notre pays. Bien au contraire et avec le taux exceptionnel des transferts sociaux consenti par l’État, le gaspillage est apparu comme un effet pervers.
L’autre effet pervers est cette attraction qui agit sur la migration des Africains subsahariens qui font de notre pays une destination de choix. Dans cette région du continent noir, l’extrême pauvreté des populations est réelle. Sauf que, malgré tout, cette précarité n’explique pas tout. Des bandes de criminels se sont constitués, dans les pays frontaliers pour servir de passeurs. Aider les pauvres à venir manger chez nous est leur dernier souci. Ils ne sont guidés que par le profit et concomitamment par la subversion qui fait partie d’un complot dénoncé par des sources fiables. Complot qui consiste à introduire dans notre pays une population considérée comme étant les gitans du Sahel et de la sédentariser, à moyen terme, dans nos villes du Sud. Bref, comme rien n’échappe à nos autorités, ce plan a fait « pshitt ». Il n’en demeure pas moins vrai, que parmi les récents amendements de notre code pénal adoptés, le mois dernier, par l’APN, il est prévu jusqu’à 10 ans de prison aux membres des réseaux de mendicité qui utilisent des enfants. À ce tarif, on ne devrait plus voir dans nos rues, devant les feux rouges et autres bouchons de la circulation routière ou devant certains commerces, ces enfants subsahariens venir se coller aux vitres des automobilistes pour mendier. Au-delà de cette nouvelle disposition, la mendicité est réduite dans notre pays où la faim n’existe pas.
Zouhir Mebarki
Zoume600@gmail.com

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