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RÉDHA TIR, PRÉSIDENT DU CNES, L’A RÉVÉLÉ HIER : Un rapport de 400 pages attend l’approbation du Président

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Le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Rédha Tir, a indiqué hier, lors du Forum de la Chaîne 1 de la Radio nationale, que la nouvelle Constitution a mis fin à la dépendance de cet organe consultatif au gouvernement, en lui octroyant le statut d’Institution indépendante.

Ce nouveau statut, a ajouté le même responsable, a doté le CNESE de prérogatives d’intervenir pour régler les conflits sociaux en plus d’autres attributions pour assurer la mise en œuvre du plan de relance économique et sociale. Selon Rédha Tir, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a choisi le CNESE comme première Institution à avoir subi un changement radical, comme en témoigne le fait qu’il a été inclus comme 27ème point dans son engagement électoral et programme présidentiel.
Pour Rédha Tir, le CNESE a vu un grand changement depuis le 8 mars 2020, date de sa nomination à sa tête, à plusieurs niveaux, dont le plus important est la loi ou le texte qui le régisse à travers l’amendement constitutionnel dans ses articles 209 et 210 qui définissent le CNES comme un organe institutionnel consultatif placé pour la première fois sous tutelle du président de la République pour garantir son indépendance, perdue depuis la date de sa création en 1993, car il était lié au gouvernement et dans certains cas subordonné à lui. Tir a ajouté que la nouvelle Constitution a opéré une séparation définitive entre le gouvernement et le CNES, tout en maintenant la prérogative d’émettre des avis pour le gouvernement. Parmi les nouvelles missions du CNES, explique Tir, de nombreuses fonctions telles que la réforme économique et la prospective, qui sont les prérogatives que le président a approuvées sans aucune objection, en signant le décret présidentiel le 06 janvier. Pour le même responsable, les nouvelles compétences du CNES ne se résument pas uniquement à la consultation et au dialogue, mais aussi l’intervention dans la résolution des conflits sociaux et des grèves en tant qu’espace d’arbitrage entre les parties en conflit d’un côté, et le gouvernement de l’autre côté.
Concernant le rôle du CNES dans l’accompagnement du plan de relance économique et sociale, Tir a affirmé qu’il a commencé ses travaux avant la date du colloque d’août dernier, au sein du comité pour évaluer les effets de la pandémie de Covid-19. Ainsi une enquête sociale est actuellement en cours, menée en coordination avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Elle concerne un échantillon de 1 500 familles et 1 500 entreprises, en plus d’une autre enquête dans laquelle des informations ont été recueillies à partir de 30 000 questionnaires qui ont été distribués. Ce qui confirme que les enquêtes entreprises par le CNESE sont très importantes en l’absence de données réelles sur l’économie nationale et à la lumière d’un système statistique usé.
Enfin, Tir a révélé que 6 rapports sectoriels avaient été préparés pour les dix dernières années, en plus d’un rapport complet de 400 pages qui comprend la situation générale (économique, sociale et environnementale) du pays, pour la première fois en attente d’approbation par le Président avant sa publication.
Hamid Mecheri

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