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QUESTION PALESTINIENNE : L’Accord d’Alger au cœur du débat

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Question centrale que l’Algérie a réussi à inscrire à l’ordre du jour du 31e Sommet de la Ligue arabe, ouvert hier à Alger, la cause palestinienne taillera la part du lion dans les débats au niveau des chefs d’État. Pays qui a abrité les pourparlers des factions palestiniennes à l’issue desquels l’historique Accord d’Alger pour la réconciliation a été signé, l’Algérie aura grand son mot à dire lors des discussions. À ce titre, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Abdelhamid Abdaoui, a confirmé que l’Algérie est revenue fortement sur la scène internationale depuis l’avènement du président Abdelmadjid Tebboune dont les orientations ont donné leurs résultats et en donneront davantage à l’avenir parce que, a-t-il ajouté, l’Algérie dispose d’atouts importants qu’il a cités, notamment sa diplomatie discrète, efficace, avec une capitalisation d’expérience et une expertise dans le règlement des conflits. S’agissant du Sommet arabe, il estime qu’il est réussi pleinement grâce à sa préparation minutieuse, insistant sur, notamment, la réussite au niveau organisationnel (logistique, technique et technologique, « c’est le 1er sommet sans papier », a-t-il souligné). À propos du mécanisme de suivi de l’application de l’Accord entre les 14 factions palestiniennes vers des élections  démocratiques, c’est l’Algérie qui sera, naturellement, le pilote et le chef de file pour la mise en œuvre de la feuille de route palestinienne, a affirmé Abdelhamid Abdaoui, qui s’exprimait sur les ondes de la chaîne 3 dont il était l’invité de la rédaction. Il a rappelé que Bandung a représenté le départ en 1955 de la diplomatie algérienne, et c’est la même lignée sur le plan diplomatique avec la fidélité à nos principes, en particulier la non-ingérence dans les affaires intérieures des États et le droit des peuples à l’indépendance. Abdelhamid Abdaoui a parlé de la réforme de la Ligue arabe : « il y a une forte nécessité d’adapter les mécanismes de fonctionnement de la Ligue des États arabes, en particulier pour le règlement des conflits. Ce qui aboutira au renouvellement  des mécanismes actuels qui ne donnent aucun résultat ». La réforme de cette organisation prônée par l’Algérie, souligne le représentant de la diplomatie algérienne, permettra aux pays arabes de faire face aux « menaces de nature sécuritaire qui les guettent » et de « relever les défis du développement et de la sécurité alimentaire ».
M’hamed Rebah

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