De nature opportunistes et entristes, les intégristes islamistes, boudés par le peuple après cette double décennie de sang et de larmes, ont adroitement tenté de surfer sur la fantastique vague du « hirak » pour tenter de reprendre droit de cité, influer sur le cours des évènements, et ont poussé le culot jusqu’à contracter
d’«incestueuses alliances» avec les militants dits « démocrates républicains».
Ils l’ont fait, patiemment, ils l’ont fait, grimant à tous leurs inavoués objectifs, dans l’attente de cette opportunité que leur a « offert le « hirak », mais à son corps défendant. Or, il semble que cette heure ait discrètement sonné. Des informations dignes de foi, et recoupées, indiquent en effet que depuis quelques jours les islamistes intégristes de Rachad font actuellement montre d’une brusque frénésie. Renseignements pris, il serait carrément question de préparer des manifestations, une semaine durant, en prévision de la prochaine session de la commission onusienne des droits de l’Homme (CDH), dont la tenue était initialement prévue pour les vingt derniers jours de ce mois d’août, avant d’être reporté pour le premier trimestre de l’année à venir. Nous y sommes donc, ou presque : Rachad, dont le mauvais coup était savamment monté, avec les précisions d’un orfèvre, et qui comptait même se servir de ses « amis démocrates » du RCD comme cheval de Troie, a dégainé un peu trop vite, a abattu ses cartes de manière par trop prématurée. Seul ce hasard calendaire a donc permis d’éventer les machiavéliques complots des intégristes islamistes. Ils sont donc partis plus vite, et plus loin, que la musique. À la lumière de ces nouvelles révélations, l’on comprend beaucoup mieux pourquoi pas mal de détentions en Algérie de simple droit commun étaient politisées, et particulièrement surmédiatisées. Le but, même pas caché, de cette manœuvre, était de manipuler, sur le plan médiatique les membres de la CDH, en tentant de leur faire accroire qu’«une farouche répression frapperait les activistes politiques sous nos cieux, de manière impitoyable et quasi-systématique. Arracher une résolution à la CDH contre l’Algérie doit donc être le rêve que caressait secrètement Mourad Dhina et ses amis et alliés, particulièrement actifs et présents sur les réseaux sociaux. Ces bas desseins ne seront heureusement pas atteints, aussi bien parce que ce complot a été percé à jour et à temps et que la voix de l’Algérie pèse de plus en plus lourd dans le concert des Nations. Même l’affaire Khaled Drarni, collaborateur de RSF, et qui se mange présentement à toutes les sauces, est mise à profit pour tenter de nuire à l’Algérie, d’en dénigrer la justice, mais aussi et surtout pour écorner l’image d’Alger concernant l’épineux dossier du respect des droits de l’Homme. Inutile de préciser au passage que les desseins cachés et inavoués des intégristes islamistes n’ont jamais varié d’un iota. Il s’agit, avant et après tout, de nuire au maximum à l’Algérie et à son peuple.
Eux, qui ont toujours refusé de dénoncer les horribles massacres terroristes commis chez nous, ni même de s’en démarquer, ne peuvent en aucune manière se soucier de nous, ni nous vouloir un quelconque bien. Aussi, leurs stériles et puériles simagrées et gesticulations s’arrêteront-elles à Genève, aux portes de la CDH…
Mohamed Abdoun
