Accueil L'EXPRESS Et la justice fut…

Et la justice fut…

0

Le tribunal de Dar El Beïda, à Alger, a prononcé, mercredi 29 juillet, un ordre de réintégration de Fatima Zahra Machlouf à son poste de travail, à l’aéroport international d’Alger. Cette dernière s’est rendu célèbre après la diffusion d’une vidéo qu’elle avait partagée sur les réseaux sociaux pour dénoncer les « graves transgressions » dans l’institution algérienne de gestion de l’aéroport et dénoncé des scandales de corruption dans la gestion de l’infrastructure aéroportuaire. Elle avait fait appel au ministre de la Justice Belkacem Zaghmati qui était réputé pour lutter contre les injustices de l’ancien système. Elle a été poursuivie en justice pour diffamation et écartée de son travail pendant plus d’une année. La justice vient ainsi de l’a réhabilité à son poste la jeune cadre de l’entreprise de gestion de l’aéroport d’Alger. La jeune cadre a affirmé avoir fait l’objet de pressions et de menaces de licenciement de la part de ses responsables, pour la dissuader de révéler les irrégularités constatées. Cette dernière a été invitée à fermer les yeux au risque de perdre son emploi. Au lendemain de sa vidéo, qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux et reprise par les chaînes de télévision privées, la direction de l’aéroport d’Alger a procédé à son limogeage et une action judiciaire a été lancée à son encontre pour “déclarations diffamatoires” La jeune employée avait été condamnée, le 25 février dernier, à verser une amende de cinq millions de centimes à l’entreprise aéroportuaire. Avec sa réintégration, la justice a repris son cour.

Tebboune salue les positions de Gisèle Halimi
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a adressé un message de condoléances à la famille de l’avocate Gisèle Halimi décédée, mardi à Paris, dans lequel il a salué son parcours militant et ses positions favorables à la lutte du peuple algérien pour l’indépendance nationale, a indiqué, jeudi, un communiqué de la présidence de la République. « C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès de Maître Gisèle Halimi, une femme d’exception au parcours militant comparable aux luttes braves et honorables de personnalités éminentes, connues pour leurs positions favorables à la lutte du peuple algérien pour l’indépendance nationale », lit-on dans le communiqué. « Gisèle Halimi était de cette trempe d’auteurs et de juristes de renom, hommes ou femmes, qui n’hésitaient pas à condamner la barbarie coloniale et ses pratiques abjects », ajoute le communiqué.
« Elle nous quitte aujourd’hui vers son ultime demeure, mais elle demeurera par sa lutte, ses positions et son riche parcours, un exemple de femme libre et courageuse, et de probité », lit-on dans le communiqué.

Cevital abhorre le syndicalisme
Le 30 juin 2020, l’entreprise privée NUMILOG de Bejaia, filiale de Cevital, a licencié abusivement trois syndicalistes et sanctionné plusieurs travailleurs pour avoir participé à la création régulière d’une section syndicale. Plus grave, depuis le 9 juillet l’employeur ferme carrément l’entreprise, suspend la totalité des travailleurs en grève et entreprend de les remplacer, ce qui est interdit par loi. Alors que le peuple algérien se mobilise depuis 17 mois pour faire tomber un régime despotique et faire triompher la justice sociale et la démocratie, Numilog/Cevital fait régner l’esclavage et la terreur à l’intérieur de l’entreprise et viole le droit le plus élémentaire accordé aux travailleurs par la constitution et le code du travail. Dénier aux travailleurs le droit syndical c’est agir contre la volonté du Hirak d’instaurer une véritable démocratie. Dans ce combat inégal, les travailleurs de Numilog qui ont levé l’étendard de la lutte ne peuvent compter que sur la solidarité agissante des travailleurs des autres secteurs et de tous ceux qui militent pour la démocratie. Nous syndicalistes, travailleurs, retraités et citoyens, qui militons pour la démocratie et la justice sociale, signataires ci-dessous, exigeons la réintégration des travailleurs licenciés et la reconnaissance de leur organisation syndicale.

David Hallyday renonce à l’héritage de son père
Dans les colonnes du Figaro, l’avocat de David Hallyday révèle ce vendredi 31 juillet que son client a décidé de renoncer à l’héritage de son père, plus de deux ans après la mort de Johnny. En effet, et après Laura Smet, c’est au tour de son frère David Hallyday de s’exprimer après l’accord définitif entre Laeticia Hallyday et la première fille de Johnny. C’est par le biais de son avocat qu’il fait entendre sa voix. Le fils du chanteur décédé en 2017 annonce officiellement ce vendredi 31 juillet renoncer « à la succession de son père, Jean-Philippe Smet ». « Que ce soit financièrement ou patrimonialement », il n’a rien souhaité recevoir, a indiqué son conseil au Figaro. « Cet aboutissement est conforme aux engagements que David Hallyday avait pris puisqu’il a la garantie que ses trois sœurs sont désormais protégées et la mémoire de son père respectée », a annoncé au journal l’avocat du fils du rockeur, Pierre-Jean Douvier. « Désormais la page est tournée et David regarde l’avenir avec le retour de la sérénité. Nous nous désistons de toute instance judiciaire », a-t-il précisé plus tard dans la journée auprès de l’AFP. S’il rend toutes les armes, c’est pour pouvoir véritablement tourner la page et « se consacrer totalement à sa famille, sa passion la musique, ses futurs projets et deux causes qui lui sont chères depuis longtemps : la protection animale et celle environnementale », d’après son avocat. La volonté de David Hallyday était de « protéger ses trois sœurs ». C’est surtout la protection financière de Laura Smet que cela pourrait améliorer. Le 16 juillet, le journaliste de M6 François Vignolle indiquait sur Twitter que « Laura Smet n’a reçu pour l’heure qu’une grosse moitié de son héritage (1,5 million d’euros). Le reste de la somme (1,12 million) ne sera versé qu’après le désistement de David Hallyday de recevoir sa part d’héritage ». Le retrait de son frère étant désormais officiel, la situation devrait donc se débloquer pour la future maman qui affirme qu’il n’y aurait « jamais de paix possible » avec Laeticia Hallyday. Dans la presse, Laeticia Hallyday avait indiqué « avoir proposé à David les droits d’artistes interprète de l’album ‘Sang pour Sang’ et du titre ‘Cadillac’ ». Une offre dont le principal intéressé dit ne pas avoir eu connaissance. « David étant déjà auteur-compositeur de cet album et de ce titre, il n’a pas souhaité recevoir les droits d’artiste interprète.
Les droits éditoriaux appartiennent à Universal, qui ne l’a pas contacté pour un tel don », précise au Figaro Pierre-Jean Douvier dont le client a vraiment envie de tourner la page. Il serait « épuisé » par le feuilleton judiciaire qui dure depuis deux ans autour de l’héritage de son père.

Mis aux poings
« Toutes les conditions sont réunies pour permettre aux représentants de la presse étrangère accréditée en Algérie d’exercer leur métier », Ammar Belhimer ministre de la Communication et Porte-parole du Gouvernement.

Un secteur sensible et névralgique qui s’organise.

« J’appelle l’armée libanaise à protéger la souveraineté du Liban contre la rapacité d’Israël tout en s’engageant à respecter la résolution 1701 de l’ONU et à protéger notre territoire et nos eaux », Michel Aoun, président libanais.

Jamais sans l’aide et le soutien du Hezbollah…

Article précédent(Pas de) Tehlab
Article suivantLA REPRÉSENTANTE SPECIALE ADJOINTE DES AFFAIRES POLITIQUES EN LIBYE  : « Il y a menace de guerre régionale »