Accueil ACTUALITÉ El Hadj Aïeb, Talaï, Djilali Ammar, Djemiï et Toreche sur les...

El Hadj Aïeb, Talaï, Djilali Ammar, Djemiï et Toreche sur les tablettes FLN : Les députés de la coalition éliront un nouveau président de l’APN demain

0

Dans la Bourse FLN, des noms reviennent plus souvent que d’autres et sont pressentis pour la succession de Saïd Bouhadja à la présidence de l’Assemblée populaire nationale.

Ainsi, El Hadj Aïeb, Talaï, Djilali Ammar, Djemiï et Toreche sont les noms qui reviennent le plus souvent sur les tablettes FLN, affirmant que le prochain président de l’APN sera un élu du parti. Les députés de la coalition éliront selon toute vraisemblance demain le nouveau président de l’APN, pour remplacer Bouhadja qui, rappelons, ne lâche toujours pas prise. Le bureau de l’Assemblée populaire nationale (APN) a annoncé, auparavant, la levée du gel sur les activités des commissions et autres organes de la chambre basse du Parlement national dès aujourd’hui. Cette décision devrait marquer une nouvelle étape suite aux tentatives de mettre fin à un bras de fer long de trois semaines après que la majorité parlementaire regroupant le FLN, le RND, le TAJ, le MPA et les Indépendants, eut décidé de geler les activités de l’APN et bloquer ses accès pour obtenir la démission de son président Saïd Bouhadja.
Abdelhamid Si Affif, député FLN et président de la Commission des Affaires juridiques, s’est réjoui d’une décision «d’une grande importance» car «cela devrait permettre un retour au fonctionnement normal de l’APN après trois semaines de blocage», ajoutant «il y a un deuxième point plus important, c’est que selon les dispositions du règlement intérieur, pour soumettre un texte de loi aux débats de l’APN, le gouvernement devrait passer par le bureau de l’Assemblée et non pas par le président». Si Affif a contesté, par contre, la version donnée la veille par Bouhadja pour démonter les arguments d’incapacité, retenus contre lui par les députés frondeurs. Il se défend : «Bouhadja dit ce qu’il veut, mais moi j’ai fait parler des académiciens et des juristes. Il y a plusieurs lectures différentes en effet : quand on évoque l’incapacité, il ne s’agit pas seulement d’incapacité physique, sinon la loi aurait été très claire là-dessus. L’incapacité englobe tout, comme être dans une situation où il est carrément impossible de continuer à exercer ses fonctions ; vous avez constaté que Bouhadja n’était plus capable de continuer à gérer les affaires de l’Assemblée devant une majorité qui refuse de travailler avec lui. Cela est aussi une incapacité flagrante».
I.M. Amine

Article précédentL’extrémisme et le Salafisme en Algérie : « Le dialogue comme moyen pour faire reculer l’extrémisme »
Article suivantAboudjerra Soltani, ex-ministre d’État, au Froum du « Courrier d’Algérie » : «Nous plaidons la modération et le dialogue sans exclusion !»