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EL DJEICH DANS UNE TRIBUNE SUR LA « DAWLA MADANIA MACHI AASKARIA » : « Un slogan du FIS dissout et ses relais »

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Renvoyant d’emblée à l’alinéa du préambule de la Constitution 2020 qui consacre : « Le peuple algérien nourrit une fierté et une reconnaissance légitimes à l’endroit de son Armée nationale populaire pour la préservation du pays contre toute menace extérieure (…) » une tribune, publiée dans la dernière livraison de la revue El-Djeïch de l’ANP, puise une preuve, conséquence de quoi, la société doit à son Armée «  reconnaissance et gratitude ».

Là n’est pas la question posée, par contre, l’organe d’information de l’ANP décortique le slogan « État civil et non militaire », ainsi entonné lors des marches du Hirak, mais surtout sur les tenants et les aboutissants. Un mot d’ordre qui date de la décennie noire, au plus fort du parti islamiste dissout et qui, aujourd’hui encore, sous son ombre et par l’entremise de ses relais de divers horizons idéologiques, fait son retour.
Dans un contexte géopolitique explosif, caractérisé par une campagne inouïe contre le pays, « nul ne peut nier ou ignorer la réalité des ennemis de la Patrie, du peuple et de l’armée, qui nous ont habitués, depuis quelque temps, à la haine et la rancune qu’ils nourrissent envers l’Algérie », pouvait-on y lire. Ces mêmes ennemis, qui sont aussi bien des États, des organisations et des individus, « tentent de tirer profit de toutes les opportunités et occasions pour porter atteinte au pays des Martyrs dans leurs tentatives vaines de saper le lien unissant l’Algérien authentique à son pays révolutionnaire. »
Ainsi, deux ans après le Hirak original du 22 février 2019, il a été rappelé que l’Armée nationale populaire, qui s’est « rattachée de manière effective, concrète et émotionnelle au principe de toujours rester aux côtés du peuple, en exécution des ordres de son Commandement », le demeure toujours, mais le sera d’une réponse cinglante aux ennemis de l’Algérie, son Armée et son Peuple. Aujourd’hui, en effet, « les ennemis de l’Algérie n’ont pas trouvé à leur goût ces magnifiques images de cohésion traduisant le lien qui unit le citoyen au djoundi, et les puissants slogans scandant «Chaâb-djeïch, khaoua khaoua», signe concret du lien armée-Nation. », estime la tribune d’El-Djeïch. Pour preuve, la charge des fake news d’intox émanant du Maroc, de France et d’Israël, notamment, dans le but avéré d’ « exploiter le Hirak » à dessein. Et de rappeler, en ce sens, les rumeurs selon lesquelles des troupes de l’ANP auraient été envoyées au Sahel et engagées aux côtés de la force G5. Dans la même veine, les ennemis de l’Algérie, « dont certains de ses fils, ont eu recours aux chambres noires fermées et laboratoires clandestins, pour inventer et fabriquer des virus plus pernicieux et aux plus mortels que le corona. Leurs collaborateurs et espions ont infiltré les masses, brandissant et scandant un slogan pour le moins que l’on puisse dire, grossier et vide de sens, celui d’« un État civil et non militaire ! », pointe du doigt la tribune, dont l’auteur s’est interrogé sur l’objectif derrière. «  Où se trouve cet État militaire dont «El Ahrar» refusent l’existence et condamnent ses pratiques ? Cependant, lorsque vous vendez votre âme au diable et que vous vous laissiez contrôler par vos instincts et envies, c’est là que vous laissez libre cours à vos pensées et émotions, au risque de vous perdre dans les méandres de la trahison, l’immoralité et le mensonge » et de tenir une réponse pour dire : « Alors, vous ne dites que ce qui vous est dicté et n’entendez que ce que vos maîtres veulent que vous entendiez. Si nous remontons au passé récent, précisément à la décennie noire, nous constaterons que le Front islamique du salut dissout et ses ramifications terroristes ont été les premiers à adopter ces slogans pour nuire à l’ANP et porter un coup au lien fort historique entre cette dernière et le peuple algérien. » Outre le retour des « nouveaux » vieux démons de la décennie noire, ce sont surtout ses rapprochements avec d’autres courants qui sont pointés du doigt. Ainsi, « il n’est point surprenant de faire face aujourd’hui à des organisations terroristes islamistes solidaires avec le courant de gauche, les laïcs ou même les «Ahrar» qui veulent une démocratie oligarchique », accuse sans détour l’auteur.
« Que signifie le fait que les ennemis historiques et éternels, dont les idéologies et objectifs diffèrent, s’unissent contre l’institution militaire ? Comme s’il s’agissait d’une horde de charognards, de loups et d’hyènes qui veulent attaquer un lion qu’ils croyaient être une proie facile à atteindre. Que signifient l’unification de leurs discours, la similitude de leurs slogans et leurs revendications ? Est-ce une pure coïncidence ou une action programmée et planifiée, derrière laquelle se cachent des parties ayant perdu des privilèges, des intérêts et acquis estimés à des milliards ? », s’interroge-t-on davantage. Et de conclure que si ce slogan « absurde » a été utilisé par « cette bande avec malice et ruse, c’est pour intoxiquer l’esprit de certains citoyens égarés qui ont perdu la boussole qui les relie à la Patrie. »

De l’exploitation du Hirak
Egalement, l’éditorial d’El-Djeïch s’est consacré à la même question, à savoir ceux qui tentent d’exploiter le Hirak pour les raisons invoquées. En effet, après avoir mis l’accent sur les récentes décisions du chef de l’État, notamment la dissolution de l’APN et l’annonce d’élections en conséquence, l’élargissement des détenus du Hirak …, El Djeïch estime que les mesures n’ont pas été du goût de ceux qui sont qualifiés de « professionnels du mensonge et de la désinformation… Fussent-ils des États, des gangs ou des individus. Ces parties sont à l’image des chauves-souris, préférant l’obscurité et le noir, investissant même dans le Hirak et les pandémies pour en faire une arme qui sème la discorde et la division, avec pour projet de rompre les liens de cohésion entre le peuple et son armée et imposer ainsi une remise en question de toutes les constantes de la Nation, à leur tête la voie novembriste authentique. » Au plan de la politique étrangère de l’Algérie, à considérer sa position immuable sur les questions sahraouie et palestinienne, ainsi que le règlement des conflits au Mali et en Libye, l’ANP cite des principes inflexibles qui «  embarrassent » au plus haut point « de nombreuses parties qui avaient mobilisé leurs pions, leurs mercenaires et leurs médias dans une vaine tentative d’atténuer le choc et de sauver la face, en essayant de jeter le discrédit sur les positions immuables de l’Algérie. Pour sa part, l’Armée nationale populaire « s’est jurée d’enraciner » ses principes  « dans l’esprit et le cœur de chacun de ses éléments » qui, à leur tour, ont fait le serment, avec toute l’ardeur de leur foi, de consentir le sacrifice au service de la Patrie ». Et de rappeler d’ailleurs ce qui a été réaffirmé récemment par le chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée Saïd Changriha, lors des travaux du séminaire sur les «Guerres de nouvelle génération», en mettant l’accent sur la nécessité de «…placer l’intérêt suprême de la Nation au titre des priorités et renforcer le front contre toutes les campagnes tendancieuses visant, à dessein, à saper les fondements de notre unité nationale, notre souveraineté et notre stabilité. »
F. Guellil

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