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ALI BEY NASRI, PDT DE L’ASSOCIATION DES EXPORTATEURS, AU « COURRIER D’ALGÉRIE » : «L’Algérie profitera enfin de sa position géostratégique»

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L’Algérie vient d’organiser une deuxième opération d’exportation de plusieurs lots de produits vers la Mauritanie. La marchandise a été acheminée par la voie terrestre via le poste frontalier de Tindouf à destination de Nouakchott. Par cette opération «coup d’éclat», le gouvernement veut partir du bon pied pour positionner le produit national en Afrique, à commencer par la Mauritanie. Preuve en est la cérémonie d’expédition de ces produits a impliqué plusieurs officiels dont le ministre du Commerce Djellab. Un bon début, à première vue et les opérateurs algériens, désireux de placer leurs produits, sur le marché extérieur, s’en réjouissent, comme l’a entendu dire le président de l’Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), joint hier par téléphone pour avoir son opinion sur cette opération. Ali Bey Nasri, puisque c’est de lui qu’il s’agit, estime que cette démarche orientée vers l’exportation «permettra enfin à l’Algérie de profiter de sa position géostratégique» pour un pays qui partage, avec sept voisins, un pourtour frontalier long de 6 343 kilomètres. Jusque-là, en effet, l’Algérie n’a pas dépassé les 10% d’exploitation de cet avantage géographique qui lui permet une ouverture terrestre vers les horizons Sud, Est et Ouest.
Quant à cette opération d’exportation en elle-même, qui compte une cargaison de 220 tonnes de produits agricoles, entre autres marchandises destinées au marché de Nouakchott, «elle présente un avantage puisque les produits exportés vont arrivés à destination dans un délai très court, d’une semaine environ», estime le représentant des exportateurs algériens. D’autre part, Ali Bey Nasri, tout en étant optimiste sur l’avenir du produit algérien et son appréciation sur le marché africain, il dit que les opérateurs nationaux doivent être au point avec la concurrence. C’est-à-dire viser, dès lors, une production de qualité pour être performant.
«C’est un début qui vise d’abord à positionner le produit algérien sur le marché africain pour qu’il soit performant sur le marché», explique notre interlocuteur comme pour dire aussi, que cette opération est «un test» car une évaluation sur le produit placé s’en suivra pour voir s’il est mieux ou pas coté. Ce qui est une nécessité pour percer le marché car il y a des concurrents à défier sur place, comme le Maroc, un pays exportateur de produits agricoles vers la Mauritanie.
Farid Guellil

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