Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion du bureau national exécutif portant sur l’examen de la situation qui prévaut dans le pays, le Mouvement de la société pour la paix de Abderzak Makri a souhaité que la nouvelle loi électorale protège les voix des électeurs et que sa suprême vocation soit la résolution du souci de l’État et du pays et non pas le souci du régime ou l’influence des individus, assurant que la volonté politique au niveau des institutions de l’État est la seule garante des élections libres et crédibles. Le chef de file du mouvement islamiste a averti contre le retour au système des quotas, au bourrage des urnes pour telle ou telle partie, arguant que ces pratiques sont dangereuses et pour le pays dans son ensemble et pour les dirigeants eux-mêmes. Le successeur de Abou Djera Soltani a mis en garde par ailleurs, contre toute exploitation ou instrumentalisation politique des organisations de la société civiles à l’approches des élections. Des pratiques qui, affirme-t-il encore, nous rappellent bien des choses par le passé avec des conséquences connues au préalable favorisant le clientélisme et l’opportunisme qui compromettent l’avenir du pays. Il a tenu, dans le même ordre d’idées, à rappeler le rôle essentiel de ces organisations qui consiste à coopérer avec son entourage officiel ou dans le cadre de société civile participative et non une fonction politique représentative. Le MSP a conclu son communiqué par un appel solennel pour une réelle prise en charge des préoccupations de la jeunesse pour amorcer le développement du pays.
B. O.