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UN GROUPE DE TRAVAIL MULTISECTORIEL A ÉTÉ INSTALLÉ : Feuille de route pour les applications nucléaires dans la santé

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Le développement des applications nucléaires dans le domaine de la santé, ainsi que les usages des techniques d’énergie nucléaire dans la lutte contre le cancer, la radiothérapie et la médecine nucléaire, devrait être accéléré après l’installation d’un groupe de travail multisectoriel chargé de ce dossier.

La cérémonie d’installation par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, s’est tenue, dimanche, au siège du ministère, en présence des membres du groupe de travail, de représentants des secteurs de l’Energie et des Mines, de la Santé, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et du Commissariat à l’énergie atomique (COMENA), a fait savoir un communiqué du ministère. Un plan d’action concret permettant un usage plus large, plus sécurisé et plus efficace des techniques et applications nucléaires en matière de lutte contre le cancer, mais aussi en radiothérapie et médecine nucléaire, sera élaboré et présenté par le groupe de travail, selon la même source. La mise en place de ce groupe avait été convenue, il y a quelques semaines par les ministres de l’Energie et des Mines, de la Santé, de l’Industrie pharmaceutique et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, lors d’une réunion de coordination tenue au siège du COMENA, en présence de cadres des ministères concernés et du COMENA et des chercheurs des centres de recherche nucléaire. La réunion avait également abordé l’orientation de l’investissement dans les techniques de l’énergie nucléaire vers l’usage médical, notamment la radiothérapie, entre autres, pour les patients atteints de cancer, ainsi que les voies de renforcement de la coopération entre les secteurs concernés, en matière d’application des techniques nucléaires dans le domaine de la santé humaine. Il s’agit, de façon impérative, de coordonner les projets de recherche et les orientations des experts, en plus de fournir les équipements requis, mettre en place une ligne directrice et appuyer la formation et l’échange de connaissances en la matière. Le but est également de garantir la qualité de l’usage de radiations en médecine, pour un traitement et une prise en charge minutieuse des maladies à l’instar du cancer. Le 2 février, le ministre de la Santé avait procédé, en compagnie du ministre de l’Energie et des Mines, à la pose de la première pierre du projet de réalisation de deux services de radiothérapie au niveau de l’Etablissement public hospitalier (EPH) de Rouiba « Mohamed Bahra », et du Centre hospitalo-universitaire (CHU) Isaad Hassani de Beni Messous. Pour rappel, le Président Abdelmadjid Tebboune a ordonné lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée, le dimanche 5 février 2023, d’orienter l’investissement dans l’énergie électronucléaire vers l’usage médical, notamment la radiothérapie pour les patients atteints de cancer ou d’autres maladies nécessitant cette technologie. Le domaine de l’utilisation de la technologie nucléaire en médecine, de l’imagerie diagnostique et de la production de radio-isotopes en Algérie, a fait partie des questions discutées par le ministre de l’Energie et des Mines et une délégation de la société russe Rosatom, conduite par le directeur général adjoint, directeur de la coopération internationale, Boris Arseev, qu’il a  reçue il y a un peu plus d’un mois. Les entretiens ont porté sur «l’état des relations de coopération entre le COMENA et la société Rosatom dans le domaine de l’énergie nucléaire, et ses utilisations énergétiques et non-énergétiques à des fins pacifiques ainsi que sur les perspectives de leur développement. En septembre dernier, Mohamed Arkab avait présenté, à Vienne, lors de la 66ème session de la Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), la stratégie et les programmes de l’Algérie dans le domaine de l’énergie atomique. A cette occasion, le ministre avait rencontré le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, auquel il a exposé les axes prioritaires du plan national de développement des applications pacifiques de l’énergie nucléaire, en exprimant « le souhait d’un appui accru de l’AIEA dans la concrétisation de ce programme ».
M. R.

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