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SECTEUR DE LA COMMUNICATION : Mohamed Bouslimani appelé à rattraper le retard

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Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a exhorté, dimanche, lors de la réunion du Conseil des ministres consacrée à plusieurs secteurs, le ministère de la Communication à s’accrocher au wagon de la dynamique que connait le pays dans les autres secteurs gouvernementaux pour rattraper le retard accusé dans le secteur. Le chef de l’État n’est visiblement pas satisfait du travail accompli par l’actuel ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, en poste depuis novembre 2021 qui a, pourtant, échappé au dernier remaniement gouvernemental opéré en mars dernier pour donner une nouvelle impulsion à l’action de l’Exécutif en général et la consécration des engagements du Président en particulier. Pourtant, ce secteur est des plus sensibles eu égard à son importance sur la formation de l’opinion publique, la défense des intérêts nationaux et pour se dresser en rempart contre les attaques médiatiques émanant de l’intérieur comme de l’extérieur qui visent à déstabiliser le pays à travers des complots ourdis. Le rôle joué par ce créneau dans les années 90 dans la lutte contre le terrorisme et la sensibilisation de la population contre son apologie et contre les thèses développées par l’étranger sur les assassinats en Algérie en est la parfaite illustration. Combien de zones d’ombres, de personnes pauvres et marginalisées, d’injustices subies, ont été sorties de l’anonymat grâce à l’appui des moyens apparentant au secteur. Que dire aujourd’hui avec l’évolution technologique. L’Algérie a tout intérêt à développer ce secteur pour faire face aux grandes mutations enregistrées, mais aussi et surtout pour contrer les attaques fomentées par l’étranger, notamment par le Maroc et ses alliés. C’est dire l’importance capitale du secteur dans l’accompagnement de la vie nationale dans divers activités. Ne dit-on pas que celui qui détient l’information, détient le monde ? Les performances actuelles du secteur de la Communication dans son ensemble semblent en dessous des attentes d’un Président qui tient à honorer ses engagements sur lesquels il a prêté serment devant le peuple. Les médias de masse qui sont l’ensemble des moyens de diffusion de masse de l’information, de la publicité et de la culture qui sont capables d’atteindre et d’influencer un large public tel que la presse, l’affiche, le cinéma, la radiodiffusion, la télévision et plus récemment l’internet, sont autant de supports sollicités pour accompagner le Président dans l’application de son programme, ressouder les rangs de la société pour renforcer le front interne, mais aussi de dénoncer les dérives des uns et des autres qu’ils soient responsables ou simples citoyens .

Une cité médiatique, la symbolique d’un projet
Une importance capitale notamment dans le domaine audiovisuel que le chef de l’État veut traduire sur le terrain par la création de la cité médiatique qui doit être, selon lui, en phase avec le développement survenu dans le domaine à l’échelle mondiale, tout en donnant la priorité au développement de la Télévision et de la Radio nationales afin de les ériger en locomotive du renouveau du paysage audiovisuel en Algérie.
Les réformes dans le secteur notamment de l’Information sous la direction du Président Tebboune, ont été entamées depuis l’époque de Belhimer, soit en 2020. Il aura fallu plusieurs années pour que le texte atterrisse enfin sur les bureaux de l’Assemblée populaire nationale et du Conseil de la nation avant d’être adopté il y a seulement quelques jours. Tournant au ralenti, le secteur est ainsi à la traine par rapport aux autres secteurs et ce n’est pourtant pas les moyens financiers qui manquent pour faire du département de la Communication, un secteur concurrentiel et vital pour rivaliser avec les autres médias sur la scène internationale et contrecarrer, par la même, les campagnes médiatiques hostiles et défendre les intérêts du pays, tout en renforçant les liens sociaux dans une Algérie plurielle.
Brahim O.

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