Accueil ACTUALITÉ 231 JOURS D’AGRESSION SIONISTE : Ghaza saigne toujours !

231 JOURS D’AGRESSION SIONISTE : Ghaza saigne toujours !

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Des dizaines de civils palestiniens, dont majoritairement des enfants et des femmes, sont tombés en martyrs ou ont été blessés au cours des récentes heures à Ghaza, alors que les forces israéliennes continuent leurs attaques sans relâche depuis 231 jours consécutifs. Indescriptibles génocide et crime contre l’humanité. Au moins cinq personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées lors d’un raid aérien israélien sur une maison dans le quartier Al-Fakhoura, à l’ouest du camp de réfugiés de Jabaliya, situé dans le nord de la bande de Ghaza, qui a été la cible de sévères frappes. Plus au nord, deux habitants de Ghaza ont été également tués par des avions de combat israéliens ciblant la maison de la famille Al-Masri dans le quartier de Sheikh Radwan. En outre, l’artillerie israélienne a tiré de nombreux obus sur différents quartiers de la ville de Ghaza et ses environs, provoquant des dommages et des pertes humaines. Les troupes d’occupation se dirigent actuellement vers l’hôpital Kamal Adwan, au nord de l’enclave palestinienne, blessant une partie du personnel médical. Par ailleurs, le village de Juhor Al-Dik, au sud-est de Ghaza, a été visé par des tirs nourris de l’armée israélienne, touchant des habitations civiles. Des appartements appartenant aux familles Abu Al-Luban et Al-Ayyoubi ont été bombardés, causant de nombreuses victimes et blessés. Les navires de guerre israéliens continuent également de bombarder la côte de Ghaza, tandis que des drones survolent l’hôpital européen de Ghaza dans le sud et des véhicules blindés se dirigent vers le centre-ville depuis Rafah. Depuis le début de la guerre en octobre dernier, plus de 35 800 Palestiniens ont trouvé la mort, la majorité étant des civils innocents, incluant des enfants et des femmes, et plus de 80 200 personnes ont été blessées.

Points de passage ou prisons à ciel Ouvert ?
Depuis les 18 derniers jours, les forces d’occupation israéliennes ont maintenu la fermeture des points de passage terrestres vitaux à Rafah, à la frontière avec l’Égypte, ainsi qu’à Karm Abu Salem, le principal point de passage commercial de la bande de Ghaza. Cette occupation a débuté le 7 mai, avec les forces israéliennes prenant le contrôle du côté palestinien du poste frontière de Rafah, stoppant ainsi le flux crucial d’aide humanitaire vers le territoire. Depuis le 5 mai, le passage commercial de Karm Abu, au sud-est de Rafah, est également fermé, entravant l’entrée des secours médicaux et humanitaires.
Les conséquences sont désastreuses : plus de 3 000 camions d’aide ont été bloqués, ainsi que les déplacements de près de 700 malades et blessés cherchant à recevoir des soins en dehors de l’enclave assiégée. Le point de passage terrestre de Rafah est essentiel pour le peuple palestinien de Gaza, étant le seul moyen d’entrée des secours et d’évacuation des blessés. Son contrôle strict a entraîné une situation de privation alimentaire et médicale, selon des sources locales. L’UNICEF a sonné l’alarme face à cette crise, avertissant que les enfants de Ghaza sont confrontés à un risque croissant de malnutrition et de déshydratation. Catherine Russell, directrice exécutive de l’organisation, a souligné que la malnutrition sévère peut avoir des conséquences irréversibles sur la santé physique et mentale des jeunes enfants.
Dans ce contexte, l’ONU a également exprimé sa préoccupation, mettant en garde contre la propagation rapide de la faim et du désespoir à Ghaza sans une aide substantielle. Alors que des milliers de familles continuent de fuir Rafah, se retrouvant avec peu de nourriture et d’eau potable, les opérations humanitaires à Gaza sont sur le point de s’effondrer, alerte le Programme alimentaire mondial (PAM). L’agence souligne l’urgence d’un afflux massif d’aide pour faire face à cette situation. L’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) indique que l’offensive militaire israélienne a contraint les trois quarts de la population de Ghaza à se déplacer de force, souvent jusqu’à quatre ou cinq fois. Les personnes déplacées vivent maintenant dans des conditions désastreuses à Khan Younès. Les personnes ayant besoin d’aide sont des familles vivant parmi les décombres dans des écoles endommagées, manquant de tentes, de services essentiels et de fournitures vitales. Le PAM met en garde contre une catastrophe humanitaire imminente et une nouvelle famine si l’aide n’arrive pas massivement à Ghaza.

Le désespoir règne dans les hôpitaux
Des attaques délibérées des forces d’occupation israéliennes ciblant les hôpitaux de la bande de Ghaza, dans le but de les rendre inopérants. Ces sources ont signalé que le seul générateur fournissant de l’électricité à l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa à Deir al-Balah, au centre de Ghaza, a cessé de fonctionner en raison d’une pénurie de carburant, mettant ainsi en péril la santé de près de 1,5 million de personnes déplacées dans la région qui dépendent de cet établissement. Des inquiétudes ont également été exprimées concernant l’hôpital koweïtien de Rafah, qui est sur le point de fermer ses portes en raison des attaques quotidiennes des forces militaires israéliennes. Les sources médicales ont souligné que les hôpitaux sont déjà surchargés, essayant de répondre à l’afflux de blessés causés par l’agression israélienne en cours. Depuis ce matin, les forces d’occupation israéliennes ont avancé vers l’hôpital Kamal Adwan, situé au nord de Ghaza, encerclant le personnel médical et les patients. L’Organisation mondiale de la santé a noté que de nombreux hôpitaux sont confrontés à des pénuries de carburant et de médicaments en raison de la fermeture continue du terminal de Rafah pendant dix-huit jours consécutifs.

900 000 déplacés forcés de Rafah depuis le 6 mai
L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a mis en lumière hier le déplacement forcé d’environ 900 000 personnes de la ville de Rafah, située dans le sud de la bande de Ghaza, depuis le 6 mai en cours. Ces déplacés se sont dirigés vers des zones déjà surpeuplées et confrontées à une pénurie de services, a précisé l’agence américaine dans un communiqué succinct.
Les autorités israéliennes ont fermé le passage de Karam Abu Salem, au sud-est de Rafah, entravant ainsi l’acheminement de l’aide humanitaire et médicale. Le jour suivant, les forces d’occupation ont lancé une offensive militaire dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza, et ont ordonné aux Palestiniens ainsi qu’aux déplacés de se rendre vers Khan Younès, à l’est de la ville. Cette offensive militaire s’est ensuite étendue à d’autres zones de la ville, avec des tirs intenses de missiles, d’artillerie et des opérations terrestres, maritimes et aériennes. Le 7 mai, les forces d’occupation ont pris le contrôle du côté palestinien du poste frontière de Rafah, bloquant ainsi l’aide humanitaire vers Ghaza. Depuis le début de l’agression israélienne contre la bande de Ghaza, un nombre important de Palestiniens déplacés ont afflué vers Rafah, portant la population à 1,5 million de personnes, parmi lesquelles des centaines de milliers ont été contraints de partir vers d’autres destinations.

UE : Borrell lance un appel aux donateurs
Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a lancé un appel jeudi à tous les donateurs pour qu’ils renforcent leur soutien à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), étant donné l’augmentation des besoins. Dans un message diffusé sur X, le chef de la diplomatie européenne a salué l’engagement renouvelé de tous les donateurs de l’Union européenne (UE) envers l’UNRWA, qui « reste dans une situation financière critique », insistant sur la nécessité de renforcer ce soutien alors que « les besoins continuent de croître ».
« Je salue l’initiative en faveur de l’UNRWA, une bouée de sauvetage indispensable pour Ghaza et la région », a-t-il écrit dans son message. Borrell réagissait à une publication de la mission permanente de la Slovénie auprès des Nations unies qui a mentionné une initiative commune de plusieurs pays en faveur de l’UNRWA. En effet, l’Algérie a lancé, mercredi, avec quinze autres pays d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique latine, une Déclaration d’engagements communs en faveur de l’UNRWA, visant à donner un nouvel élan au financement de l’agence onusienne.
Cette Déclaration vise à réaffirmer le rôle central et crucial de l’UNRWA face aux tentatives injustes et systématiques des autorités d’occupation pour entraver ses efforts, alors que la population de Gaza a plus que jamais besoin d’aide humanitaire.
M. Seghilani

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