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Tizi Ouzou : Les personnes en détresse psychologique «plus vulnérables» face au confinement

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Les personnes en détresse psychologique sont les «plus vulnérable durant cette situation de confinement» a soutenu lundi, dans une déclaration à l’APS, le docteur Rafik Hamadi, psychologue coordinateur de santé publique au niveau de l’Etablissement hospitalier Spécialisé (ESH) «Fernane Hanafi» de Oued-Aissi, à Tizi-Ouzou.

«Les personnes souffrantes de pathologies psychologiques, notamment, ceux ayant des troubles obsessionnels ou de tics compulsifs sont les plus vulnérables durant cette situation de confinement. Ils souffrent et font souffrir leurs familles confinées avec eux», à l’exemple, a-t-il cité, des enfants autistes et de personnes ayant des tics compulsifs. Dans ce sillage, le Dr Hamadi, également responsable de la cellule d’écroute et de soutien psychologiques mise en place au niveau de cette structure sanitaire à la mi-avril dernier, pour un soutien psychologique à la population en ce contexte de confinement, a indiqué que «247 consultations psychologiques à distance ont été effectuées durant les 15 premiers jours de sa mise en ser vice». La plupart de ces consultations, 110 pour des psychologues et 30 pour des psychiatres, sont en rapport au «stress lié au confinement et aux réactions de détresse psychologique liée à cette pandémie et au sentiment de peur qu’elle suscite», a-t-il indiqué ajoutant que «la cadence est pratiquement la même depuis le début de ce mois de mai». S’agissant des consultation pour les patients traités auparavant au niveau du même EHS et qui sont en confinement chez eux, 107 consultations ont été effectuées durant la même période dont une soixantaine par le service enfants et 47 par le service adultes, notamment, pour des troubles de comportement ou des demandes de renouvellement d’ordonnance pour cause de rupture de traitement. Parmi les appels enregistrés au niveau de la cellule, opérationnelle tous les jours de la semaine, il y a, également, a fait remarquer le Dr Hamadi, «des adolescents scolarisés en classe d’examen (BEM, BAC) dans les cycles moyen ou secondaire qui souffrent d’anxiété liée à ces examens ainsi que des couples pour des disputes conjugales du fait de cette cohabitation continue». Mise en place à la mi-avril dernier dans le but d’assurer un soutien et un accompagnement psychologiques à la population en ce contexte de confinement préventif de la propagation de la pandémie du n ouveau coronavirus, cette cellule assure une coordination avec l’ensemble des psychiatres et psychologues à travers la wilaya vers lesquels sont orientés les patients en cas de nécessité.

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