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Tennis : Hydra AC, ou l’histoire d’un succès perpétuel

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Le Tennis club d’Hydra (HAC), niché sur les hauteurs d’Alger, a toujours été depuis sa création un réservoir de champions qui ont marqué son histoire avec des résultats et succès sportifs inégaux et renforcé les rangs des différentes équipes nationales de la balle jaune. Fondé en 1936, le HAC a hérité d’une longue tradition de club formateur de champions au fil des générations.

Des athlètes de haut niveau qui étaient à l’origine de prestigieux titres, trophées et distinctions tant sur le plan individuel que celui par équipes. Considéré depuis toujours comme une école de formation par excellence, le Tennis club d’Hydra peut se targuer de compter parmi les plus importantes infrastructures de la capitale dans la discipline avec sept courts dont un central, une salle de restauration et un vaste salon d’accueil. Outre les résultats de ses talentueux tennismen et tenniswomen, le club a accueilli par le passé des compétitions nationales et d’autres d’envergure internationale, notamment le tournoi ATP en 1975, la prestigieuse Coupe Davis en 1977 lors de son premier déroulement en Algérie contre l’Iran, suivie d’une deuxième rencontre en 1990 face à l’Egypte.

Des générations de champions
Si ce genre d’échéances ne se disputent plus en terre algérienne, le HAC marque toujours sa présence sur le volet compétitif en abritant des tournois internationaux ITF destinés à la catégorie des juniors.
Inscrit au coeur de la dynamique du tennis national, ce grand club a connu, à différentes périodes, ses moments de gloire marqués par des générations de joueurs et joueuses au brillant palmarès issus de sa célèbre école de formation. Parmi ces perles, on peut citer les Abdelhalim Azzi et Kamel Boudjemline qui ont gravé leurs noms dans les archives du club et du tennis national. Après la réforme sportive en 1977 et pendant presque deux décennies, le club a connu une période de grande stabilité pendant laquelle de brillants athlètes se sont distingués à haut niveau de pratique, parmi lesquels les frères Amier, Samir et Yacine, et leur soeur Aïcha, Djamel Boudjemline, Rabah Bouchabou et ses soeurs Warda et Nabila, Mohamed Baït, Sadri Gueche, Abdelhak Hameurlaîne et sa soeur Lamia, les cousins Harrad (Wassil et Djamel), Amina Bennacer et Hodny Benzazzi. Une succession de dirigeants dévoués et pleinement engagés envers la discipline a permis au club de vivre pleinement toutes ces époques riches en heureux évènements tennistiques, notamment Mouloud Boutiche, Hassiba Hadj-Hamou, Ahmed Azzi et plus tard Mohamed Ammari. Ce dernier, qui occupe actuellement le poste de secrétaire général de la Fédération algérienne de tennis (FAT), a été toujours considéré comme le  »Wikipédia » du tennis algérien, africain et même mondial.

Azzi dévoile le secret de la réussite
A son époque, le HAC ne cessait d’étoffer son palmarès par des titres nationaux, arabes, maghrébins et africains grâce à ses talentueux athlètes qui, souvent, se retrouvaient en finales de ces compétitions.
Si le HAC a goûté à plusieurs reprises à la gloire, c’est grâce à  »la formation et au sérieux » de tout le collectif, véritable secret de cette réussite, selon le président de l’Association sportive communale d’Hydra, Tahar Azzi.  »Le mérite revient en premier lieu à la formation que nous considérons comme notre clé de réussite. Nous avons toujours estimé que si le tennis à Hydra voulait garder sa touche, il doit impérativement mettre la formation en pôle position », a précisé Azzi à l’APS. Selon ce dernier, le HAC a toujours été entouré de gens  »compétents » qui se donnent à fond sur le terrain pour faire passer le message aux jeunes athlètes qui rêvent d’emprunter le chemin de leurs aïeuls, celui du succès. Même si le HAC reste aujourd’hui parmi les clubs qui ont marqué l’histoire de la balle jaune en Algérie,  »l’hémorragie de départ » de ses meilleurs jeunes joueurs et joueuses sous d’autres cieux ne s’arrête plus.  »Il faut avouer que ces dernières années, nous avons constaté le départ de plusieurs athlètes vers d’autres clubs et associations et ce, en raison des moyens. Sachez que depuis que le HAC a rouvert ses portes en 2011, on survit uniquement avec les cotisations. Youcef Rihane, l’un des jeunes champions pétris de qualités qui ont grandi au club, reste le meilleur exemple : il a quitté Hydra faute de moyens car on n’arrivait plus à le bien encadrer. Il était difficile pour nous de lui offrir tout ce dont il a besoin, ce qui l’a poussé à changer d’air », a raconté Tahar Azzi. Et de conclure :  »Maintenant, le plus important pour nous est que le budget soit reparti sur toutes les disciplines et non pas seulement sur le football qui se taille la part du lion. Nous travaillons pour avoir plus de moyens et de façon à garder nos jeunes talents parmi nos effectifs ».

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