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SOURCE DE « BLOCAGE » DE L’INVESTISSEMENT : Le CNESE appelle à la suppression du CNI

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Le président du Conseil national économique, social et environnemental, Réda Tir, a annoncé que le rapport sur l’évaluation de la vie sociale et économique des Algériens sera bientôt achevé. Une fois fait, il sera soumis au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui devrait l’approuver. Dans ce sillage, le président du CNESE appelle à la suppression du Conseil national de l’investissement (CNI) qui, selon lui, bloque cette activité dans le pays.

Invité hier sur le plateau d’ « El-Chorouk Morning », Réda Tir a déclaré que le rapport sur la situation socio-économique des Algériens réalisé sur le terrain, de ces 10 dernières années depuis 2010 à 2019, touchant tous les secteurs, est en phase finale. « Nous avons travaillé en groupes sur ce rapport qui sera soumis bientôt au président de la République. Il comportera un bilan des 10 dernières années ainsi que des recommandations pour améliorer le niveau de vie des citoyens » dit-il.
Ajoutant que cette étude a comporté deux grandes enquêtes : la première est « interne et concerne 15 000 familles, et la deuxième concerne 1500 entreprises » ce travail permettra, selon lui, de révéler les statistiques réelles sur le terrain pour connaître le profil de la famille algérienne et son taux de consommation et comment l’améliorer, ainsi ajouta-t-il, « le rapport s’est élargi sur l’impact de la pandémie de corona sur les entreprises et l’économie nationale ». Sur un autre volet, l’invité a abordé le registre des investissements, où il a plaidé pour la suppression du Fonds national d’investissement, déclarant que «de nombreuses lois qui perturbent l’investissement doivent être supprimées », il a appelé également à la nécessité d’activer l’autorité de contrôle des marchés publics.
Tir a également affirmé que le CNESE présente des recommandations périodiques au gouvernement dans tous les domaines. À la même occasion, l’invité a plaidé pour l’encouragement des échanges intra-commerciaux avec les pays voisins et le Sahel. Selon lui, les exportateurs font face à plusieurs obstacles; à savoir : l’insuffisance dans le transport et la chaîne logistique, la cherté de l’acheminement des marchandises exportées et la faiblesse du transport ferroviaire pour réduire les coûts, notamment lorsqu’il s’agit d’exporter des produits vers des pays africains et arabes. À cet effet, le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), a appelé le gouvernement à lever les obstacles liés aux exportations.

Le projet de la route transsaharienne examiné aujourd’hui
Évoquant le projet de la route transsaharienne qui sera achevé en juin prochain après l’achèvement total du projet reliant Alger à la ville de Lagos (Nigeria) sur un linéaire de plus de 4000 kilomètres, Réda Tir a souligné que « l’Algérie a joué pleinement son rôle sur la route transsaharienne ». Annonçant l’organisation (aujourd’hui) de la première réunion officielle entre le CNESE et les ministres du Commerce, des Travaux publics ainsi que des ambassadeurs des pays concernés pour évaluer l’avancement de ce projet et soumettre des recommandations au chef de l’État à ce propos.
Pour rappel « les derniers tronçons à finaliser se trouvent au Niger et seront achevés d’ici mai où juin prochain » , a indiqué le ministre des Travaux publics, Farouk Chiali, lors de son passage à la Radio national, en février passé, précisant que ce projet structurant dispose aussi de branches reliant d’autres pays de la région, à savoir la Tunisie, le Mali. Il est à noter que L’Algérie compte transformer cette transsaharienne en autoroute, du moins pour les 2 400 km qui traversent son territoire, en s’appuyant surtout sur cet axe pour promouvoir les échanges entre l’Afrique et l’Europe, en s’alignant comme un pont entre les deux continents. L’Algérie prévoit notamment d’ériger une pénétrante autoroutière qui reliera l’infrastructure au port en eaux profondes de Djen-Djen, situé à 350 km à l’Est d’Alger.
Sarah Oubraham

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