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SIX JOURS APRÈS L’AÏD : La vie commerçante n’a toujours pas repris ses droits à Alger

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On est au sixième jour après l’Aïd El- Fitr, et la plupart des rideaux des magasins, à Alger en particulier, sont toujours baissés. Notamment, les restaurants et fast-foods, où les travailleurs et visiteurs ne trouvent pas où déjeuner à midi. Car la majorité des commerçants ont pris un congé indéterminé au mois de Ramadhan . Du coup, les instructions du ministère du Commerce s’avèrent être lettre morte. Quand bien même il a astreint les opérateurs à« l’obligation de procéder après l’Aïd El-Fitr à la reprise des activités commerciales conformément aux nouvelles dispositions de la loi 04-08, régissant les congés durant les fêtes légales et religieuses, et les a invités à ce titre à la réouverture de leurs commerces», a-t-on souligné dans un communiqué. Contrairement aux jours précédant la fête de l’Aïd, Alger est presque désertique ces jours-ci, car en faisant un tour sur Alger hier, on a remarqué tout de suite qu’il y a moins de magasins ouverts. Donc beaucoup moins de monde que d’habitudes, particulièrement dans les quartiers populaires, où on a du mal à marcher que d’habitude. À la commune de Kouba, comme dans les autres communes d’Alger, « la plupart des magasins sont fermés, notamment les restaurants et les fast-foods. Donc je suis obligé d’acheter du pain et du fromage pour déjeuner», nous a témoigné Samah, venue de Constantine pour rendre visite à son beau-frère hospitalisé. De son côté Amine, un jeune de Bouira, qui travaille à Alger, a affiché un air de mécontentement après avoir constaté la fermeture des magasins. «J’habite loin et je ne peux pas rester toute la journée à jeûne jusqu’au soir. En plus j’en ai marre de manger tous les jours du pain et du fromage. Toutefois, les fast-foods vont commencer à ouvrir à partir de la semaine prochaine, comme il est de tradition», a-t-il indiqué. En réponse à notre question sur le fait que la plupart des magasins ne respectent pas le planning du ministère du Commerce, Ami Mohamed (propriétaire d’une supérette à Alger) tente de justifier que « la plupart des magasins prennent un congé de pas moins d’une semaine après le Ramadhan», a-t-il affirmé. Même tendance chez les vendeurs de fruits et légumes. Amine rapporte qu’il n’a pas trouvé où acheter de la marchandise étant donné que les grossistes n’ont pas encore repris service. «Ils vendent uniquement les marchandises en stock», a-t-il fait savoir. Comme d’habitude le problème récurrent du pain et du lait pendant l’Aïd se pose chaque année. Et c’est encore «pire cette année. On doit marcher lontemps pour acheter du lait ou du pain », nous confirme Mounir. En poursuivant, il estime qu’il n’y a qu’«une seule boulangerie qui travaille pendant l’Aïd à Kouba».
Lilia Sahed

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