Certainement les différentes observations faites, non pas uniquement par les autorités de la wilaya d’Ain Témouchent et les forces de sécurité mais aussi par les associations de prévention et de lutte contre les accidents de la circulation lors de plusieurs émissions radiodiffusées, ont amené les responsables concernés à revoir les plans de circulation au niveau des grandes villes et les panneaux de signalisations verticales au niveau des axes routiers (RN et CW) de grandes importances pour un premier temps. Cette première opération d’envergure est inscrite à l’indicatif du secteur des travaux publics apprend-on. Aussi l’enveloppe qui lui est allouée est de 16 millions de dinars. Un premier travail a été fait ; et à la base duquel a été introduite une fiche technique d’inscription du projet au titre des opérations planifiées de développement sectoriel. Entre dans la consistance de ladite opération le renouvellement des équipements aux places et lieux de ceux détériorés ou devenus inopérants et la fourniture et la mise en place d’autres nouveaux ainsi que de nouvelles plaques de signalisation au niveau des points noirs signalés lors des rapports de la commission de l’ APW chargée du transport et des travaux publics. L’objectif de cette opération vise en premier à améliorer les conditions d’utilisation des routes par les usagers, d’une part, et combler le déficit constaté en équipements et plaques de signalisations afin de limiter les accidents, d’autre part. Toutefois la signalisation verticale qui est prépondérante devrait être suivie par celle dite horizontale dans un second lieu. C’est ce qu’a laissé comprendre une récente déclaration faite par la direction concernée. Selon toute vraisemblance l’enveloppe allouée est insuffisante pour réaliser les deux lots d’équipements et de signalisations. Donc il va falloir attendre l’inscription d’une autre opération dont le montant global n’a pas été mis à la connaissance de la presse. Cependant un pourcentage non négligeable d’accidents est causé par la mise en place de dos d’âne, de réglettes non normalisés, d’un côté, et implantés dans des endroits non étudiés selon la réglementation en vigueur. Quand on se demande qui a ordonné les commis de l’état à en réaliser l’on ne trouve pas de réponse et la responsabilité se dissipe à tel point que tous ont un droit de regard et personne n’est responsable. Malheureusement ce genre de comportements n’est pas circonscrit au niveau d’une localité donnée mais il prend des proportions alarmantes à tel enseigne que dans des cas ce sont des citoyens qui dressent des obstacles en guise de réglettes. Les cordes d’attelage de bateaux sont des usages courants, à travers plusieurs localités d’Ain Témouchent. Qui doit veiller à ce que de tels agissements ne se reproduisent plus ? Et pour que ce genre de comportements soit banni à jamais il faut commencer par sanctionner ceux qui outrepassent les lois de la République. Un début devrait faire réfléchir à d’autres qui veulent faire la loi à la place de la loi.
Boualem Belhadri
