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RETRAIT DU MARCHé DE PRODUITS DE QUATRE MARQUES : Nouvelle polémique sur la qualité de l’eau minérale

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Mardi dernier, une révélation faite par l’Association pour la protection et l’orientation du consommateur, qui se réfère à une communication officielle du ministère du Commerce, affirme que « des lots produits en juillet et août 2019 par quatre marques d’eaux minérales à savoir Lalla Khedidja, Mouzaïa, Sidi Rached et Nestlé Pure Life, ont été retirés par le ministère du commerce». Elle surgit des réseaux sociaux, se répand comme une trainée de poudre, avant d’être par la suite rapportée par plusieurs médias nationaux.

Une information qui, notons-le également, se veut être ainsi, un appel adressé aux citoyens à être vigilants et donc à ne pas acheter l’eau des marques précitées dont certaines bouteilles sont « suspectées » d’être impropres à la consommation. Et c’est ainsi que la polémique, basée encore une fois, sur « des préoccupations sanitaires  du simple consommateur » revient par des déclarations et contre-déclarations ou par voie de communiqués de part et d’autres. Mercredi, soit au lendemain de la mise en garde de l’APOCE, l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB), dont sont membres les entreprises productrices des marques «Lalla Khedidja » et « Nestlé Pure Life », a réagi en apportant un démenti affirmant que « les eaux embouteillées sont soumises à un contrôle très strict de la part des autorités compétentes et plus particulièrement du ministère des Ressources en eau. » L’APAB a également tenu à rassurer les consommateurs du fait que « les sociétés de production des eaux « Nestlé pure life » et « Lalla Khedidja » ont transmis à la DCP concernée les analyses des lots incriminés effectuées par leurs propres laboratoires ainsi que ceux effectuées par des laboratoires externes dont celui de l’Institut pasteur qui confirment la parfaite conformité du lot contrôlé et qui contredisent les analyses de la DCP».
Enfin l’APAB s’est également interrogée sur «les objectifs recherchés par cette médiatisation, 4 mois après la date de contrôle, alors que les opérateurs économiques étaient dans l’attente d’une réponse de la DCP sur les contre-expertises déposées à son niveau?»
Mohamed Amrouni

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