Accueil ACTUALITÉ Réalisation des projets du secteur des Ressources en eau : Ouali intransigeant...

Réalisation des projets du secteur des Ressources en eau : Ouali intransigeant sur les délais

0

«Aucun retard supplémentaire ou glissement sur le calendrier de livraison de ce projet ne seront désormais tolérés». C’est avec cette phrase que Abdelkader Ouali a sommé l’entreprise en charge de la réalisation du barrage de Beni-Slimane à Médéa le livrer ce projet dans les délais impartis

Le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelkader Ouali ne badine pas avec les délais de réalisation des projets de son secteur. Au cours de ses sorties sur le terrain, il ne cesse de tarabuster les entreprises en charge de la réalisation des projets de son secteur de respecter les délais tel qu’ils sont arrêtés dans les cahiers des charges. Abdelkader Ouali sait très bien que l’amélioration de la distribution de l’eau est tributaire de la livraison des projets de son secteur dans des délais impartis. Au cours de sa visite de travail et d’inspection effectuée, jeudi dans la wilaya de Médéa, Abdelkader Ouali a sommé l’entreprise en charge de la réalisation du barrage de Beni-Slimane (à l’est de la wilaya) de livrer ce projet avant la fin de l’année 2017, soulignant l’apport vital de cet ouvrage hydraulique dans l’essor socio-économique de la région. Abdelkader Ouali est intransigeant sur la question des délais. «Aucun retard supplémentaire ou glissement sur le calendrier de livraison de ce projet ne seront désormais tolérés», a-t-il dit à ce sujet lors de son déplacement sur le site de construction du barrage, d’une capacité théorique de 28 millions de M3, dont les travaux avancent au ralenti, enjoignant à l’entreprise qui assure sa construction d’accélérer le rythme d’exécution de l’ouvrage afin de procéder, avant fin décembre, à sa mise en eau. Abdelkader Ouali a instruit, à l’issue de son déplacement à Beni-Slimane, le directeur général de l’Agence nationale des barrages et des transferts (Anbt) à prendre toutes les dispositions nécessaires pour la bonne conduite du projet, tout en invitant l’entreprise «défaillante» d’engager, «sans plus tarder», de nouveaux sous-traitants et de renforcer également ses moyens logistiques.
Le premier responsable du secteur des ressources en eau a mis l’accent sur l’importance de ce type d’ouvrage hydraulique, assurant que tout projet doit avoir un impact socio-économique, répondre à des besoins et des attentes et de s’intégrer dans une vision économique globale». Il est attendu, d’après le ministre, la livraison, durant l’année en cours, de cinq barrages à l’échelle nationale, dont celui de Beni-Slimane, appelés, une fois en exploitation, à augmenter non seulement les capacités de stockage d’eau potable du pays, mais contribuer également à l’extension des superficies irriguées et le développement, en amont, de nombreux segments d’activités, a-t-il expliqué.

Augmentation du tarif de l’eau: le projet est à l’étude
Par ailleurs, le ministre a tenu à écarter toute augmentation du tarif de l’eau à l’heure actuelle. Toutefois, il a estimé que «qu’une réflexion a été engagée pour étudier de plus près la question pour voir la faisabilité de la chose». «Aucune nouvelle tarification n’est à l’ordre du jour et nous nous donnons tout le temps nécessaire pour étudier les implications d’une éventuelle augmentation de la tarification de l’eau», a-t-il indiqué. Abdelkader Ouali a expliqué que la réflexion engagée autour de cette question prend en ligne de compte plusieurs paramètres, dont celui relatif à la trésorerie des établissements de gestion de l’eau, l’impact d’une éventuelle augmentation sur le pouvoir d’achat des ménages, ainsi que le poids d’une hausse de cette tarification sur le potentiel industriel du pays, assurant que si augmentation y aura, les couches les plus névralgiques continueront de bénéficier du soutien de l’État.
H. Nait Amara

Article précédentDéveloppement de l’industrie mécanique nationale : 2017 sera l’année de la sous-traitance
Article suivantÉradication du marché parallèle des devises : Les bureaux de change ne règlent pas le problème