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Rage : 13 cas recensés en six mois à Béjaïa

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Selon un bilan établi récemment par l’inspection vétérinaire relevant de la direction des services agricoles (DSA), la wilaya de Béjaïa a enregistré 13 cas de rage durant le premier semestre de l’année en cours.
Ces faits ont été décelés dans 13 foyers selon le même bilan. Fort heureusement aucun décès n’a été répertorié durant cette même période de l’année 2016. Ce résultat du reste probant est rendu possible grâce à la sensibilisation et à la prévention, notamment les opérations d’abattage lancées à travers les 52 communes qui compte la wilaya de Béjaïa et ayant touché 516 têtes d’animaux errants. Aussi, la vaccination antirabique ayant concerné jusque là un nombre de 1237 animaux, toutes espèces confondues, a grandement contribué à la prévention contre la perte humaine. Il convient de signaler que chaque année, une moyenne de 900 cas de rage animale répartie sur différentes espèces (canine, ovine, féline…) est enregistrée à l’échelle nationale dont prés de 60°/° de cas déclarés sont avérés positifs par les laboratoires. Aussi, chez l’humain une moyenne de 22 décès est répertoriée chaque année à travers tout le pays. Il convient de signaler qu’en 2015 la wilaya de Béjaïa a enregistré 43 cas de rage à travers 37 foyers ayant provoqué deux décès. Par ailleurs, le même bilan fait état de 107 cas de tuberculose recensés durant les six premiers mois de l’année 2016 à l’issue d’une campagne de dépistage ayant considéré quelque 2974 animaux issus de 13 foyers. En conséquence, des mesures urgentes allant de l’isolement et marquage des cas qui se sont avérés positifs à la séquestration de l’exploitation dont ils sont issus , suivies de leur abattage, et ce, pour éviter la propagation de cette zoonose qui est une maladie infectieuse et contagieuse pouvant avoir des conséquences néfastes aussi bien sur la santé de l’être humain que celle des animaux. Cela étant dit, force est de constater qu’a chaque tombée de la nuit des meutes de chiens et chats errants se forment et écument les trottoirs et les décharges publiques à travers nos villes et villages.
Souvent en contact avec les troupeaux d’ovins et de caprins, ces animaux du reste non vaccinés augmentent réellement le risque de contamination de maladies dont la rage et la tuberculose. Pour cela, la prévention doit-être toujours de mise chez l’Homme.
Tarek M.

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