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21E SESSION MINISTÉRIELLE PAYS AFRICAINS-PAYS NORDIQUES À COPENHAGUE : L’Algérie au four et au moulin

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Comme tous les pays industrialisés, les pays nordiques s’intéressent eux aussi à l’Afrique. La première réunion ministérielle pays africains-pays nordiques s’est tenue en 2001. La 21ème et dernière réunion vient de se tenir à Copenhague (Danemark).
La précédente s’était tenue à Alger en octobre dernier. La relation et la coopération entre ces deux ensembles sont exemplaires. Tellement exemplaires que « Le programme de cette session s’est distingué par un aspect moderne, celui d’associer les acteurs économiques des pays africains et nordiques » souligne le communiqué de notre ministère des Affaires étrangères. Et d’ajouter que « cet élément nouveau a été adopté lors de la réunion abritée par l’Algérie en octobre dernier ». Cette session de Copenhague était placée sous le thème « Multilatéralisme et renforcement des échanges commerciaux et des investissements conjoints ». Faut-il préciser que sur le vieux continent, les pays nordiques bénéficient de l’œil bienveillant des pays d’Afrique.

L’indice de confiance
Si, plus au Sud, la France-Afrique a du plomb dans l’aile, plus on monte vers le Nord plus l’indice de confiance des africains augmente. D’où le plus grand intérêt a été consacré à l’examen de « questions importantes liées à la paix, à la sécurité, à la coopération économique et à la gouvernance mondiale ». Avec en parallèle « les perspectives d’intégration du partenariat entre les groupes africain et nordique dans une nouvelle approche mutuellement bénéfique » comme le précise le communiqué.
Notons que « la précédente édition, avait donné lieu à des résultats importants qui ont fait l’objet d’un suivi lors de cette nouvelle session » conclut la même source. La rencontre de ces deux ensembles revêt un « caractère particulier et privilégié du partenariat entre l’Afrique et les pays nordiques qui figure parmi les plus anciens unissant le continent africain et le plus durable et régulier en termes de tenue de réunions ». C’est également « un partenariat entre deux blocs qui accordent un intérêt particulier et une importance extrême à la promotion des valeurs de l’ONU et à la consolidation des fondements du système international multilatéral ».

Du multilatéral au bilatéral
Le multilatéralisme n’a cependant pas fait oublier « de passer en revue l’état des relations bilatérales avec ces pays amis et d’examiner les moyens de les promouvoir à des perspectives plus larges, outre l’échange de vues et d’analyses sur les questions d’actualité et les développements régionaux et internationaux » a conclu le communiqué du MAE. Des échanges de vues entre les pays africains et les pays nordiques mais aussi entre pays africains entre eux également. C’est ainsi que Ahmed Attaf, a eu des entretiens bilatéraux avec ses homologues tanzanien, January Makamba, angolais, Antonio Tete, rwuandais, Vincent Biruta, et somalien, Ali Mohamed Omar. Ces « rencontres ont permis, également, de passer en revue les développements de la situation au niveau continental et le rôle de l’Algérie au sein du groupe des trois pays africains membres du Conseil de sécurité, outre la coordination des positions et l’unification des vues, en prévision des importantes échéances prévues dans le cadre de l’Union africaine (UA) » est-il précisé dans le communiqué du MAE.
Échéances onusiennes
En clair, notre ministre des Affaires étrangères a mis à profit sa présence à cette 21ème session ministérielle des pays africains-pays nordiques pour expliquer et sensibiliser ses pairs tant africains que nordiques sur les grandes questions actuellement traitées par les structures onusiennes comme le Conseil de sécurité où siège l’Algérie.
La plus proche échéance est celle des charniers découverts près des hôpitaux de Ghaza et qui feront l’objet mardi prochain d’une réunion à huis clos. L’autre échéance est la relance de l’admission de la Palestine en qualité de membre permanent à l’ONU. L’Algérie prépare cette échéance avec la résilience qu’on lui connait. L’intense activité de notre ministre des Affaires étrangères à Copenhague s’explique aisément.
Zouhir Mebarki

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