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QUESTION DU SAHARA OCCIDENTAL Ce qu’a dit  Sabri Boukadoum à Antonio Guterres 

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En marge de la 74e Assemblée générale, le  ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, s’est entretenu, à New York, avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. L’entretien a porté sur « les processus de règlement des crises dans la région du Sahel, notamment en Libye et au Mali.

La question du Sahara occidental était largement  au menu des discussions entre Boukadoum et Guterres », au moment où le processus de paix, bloqué, est dans l’attente de la nomination d’un nouvel envoyé spécial  du SG de l’ONU.
Lors de son intervention à la tribune de l’ONU, le chef de la délégation algérienne  à l’Assemblée générale de l’ONU, le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a déploré le manque de dynamisme attendu par le  secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, sur la question du Sahara occidental. Le MAE a également déploré la démission de l’ancien président allemand, Horst Köhler, envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental. L’ex-émissaire onusien a pris ses fonctions en 2017 et a lancé la « nouvelle dynamique » que le Secrétariat général de l’ONU avait promis de promouvoir en avril de la même année.
Boukadoum a de nouveau fait appel à la volonté du Conseil de sécurité des Nations unies, qui exigeait plus de détermination, de cohésion et un soutien sans faille de toutes les parties impliquées, le Front Poilsario et le Maroc, afin qu’il puisse aller de l’avant. La nouvelle dynamique invoquée par le secrétaire général, Antonio Guterres. »Nous souhaitons que les frères du Royaume du Maroc et du Front Polisario conviennent de s’asseoir à la table des négociations  afin de parvenir à une solution finale garantissant au peuple sahraoui l’exercice de son droit légitime à l’autodétermination conformément aux principes de la Charte des Nations unies et Résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil « , a-t-il déclaré. De son côté, le président sahraoui, Brahim Ghali,  a affirmé  que la cause sahraouie se renforçait aux plans régional, continental et international face à l’isolement imposé par l’occupant marocain et ses tentatives désespérées visant à parasiter les victoires diplomatiques du peuple sahraoui. Présidant  la 11e session ordinaire du secrétariat national du Front Polisario, Ghali a indiqué que « cette session intervient au moment où la cause nationale se renforce aux plans régional, continental et international face à l’isolement imposé par l’occupant marocain et ses tentatives désespérés visant à parasiter les victoires diplomatiques du peuple sahraoui ». Pour le président sahraoui, « cet isolement a incité l’occupant marocain à mener une guerre psychologique et médiatique contre le peuple sahraoui, en recourant aux procédés les plus vils, mettant à nu son échec cuisant face à la bravoure et à l’unité des Sahraouis ». Rappelant  « la situation régionale et la position ferme  des alliés », avec la cause sahraouie,  Ghali a également  évoqué les préparatifs en cours pour la tenue, « dans de bonnes conditions, du 15e congrès du Front Polisario, en vue de l’ériger en halte décisive pour élaborer une nouvelle stratégie de combat et avancer sur la voie de la réalisation des aspirations du peuple sahraoui à la liberté et à l’indépendance ».
Longuement débattue lors des travaux de la 74e session de l’Assemblée générale de l’ONU, la cause sahraouie bénéficie du soutien international, exprimé lors des interventions des ministres participants ainsi que lors des entretiens bilatéraux qu’ils ont eus  avec le chef de la diplomatie sahraouie, Mohamed Salem Ould Salek. Plusieurs hauts responsables ont exhorté l’ONU à assumer son rôle et à respecter ses engagements vis-à-vis  de la cause sahraouie et du droit de son peuple à la liberté et à l’autodétermination.
M. Bendib

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